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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 23:08

Cet article est avant tout (comme celui en cours sur Deathproof) une manière de me présenter. 

Au plan cinéma. 

Il n'y a pas de présentation dans ce blog. C'est par ici que ça se passe : dire, où j'en suis aujourd'hui dans mon rapport avec le cinéma. Parce qu'à partir de là, il n'y a pas de pièges. On sait d'où je parle, et comment se situer par rapport à mes élucubrations…
 
Ce n'est donc surtout pas une leçon. Simple instantané de mes propres urgences : je ne peux quand même pas mettre " je trouve que : " à toutes les phrases : ) ! C'est parfois une réponse (à certains commentaires, ou à des clins d'oeil - sourire)… 

Aïe aïe aïe, je dois commencer par me citer pour démarrer. N'y voyez aucune admiration perverse pour mon propre reflet !



Aliens-copie-1.jpg


"Je schématise mon système d'intolérance : d'un côté " l'intello ", de l'autre le passionné. Et entre les deux : la vie ou l'art. […] L'art ou la vie, donc : ni d'un côté, ni de l'autre."

Les raccourcis sont dangereux. L'intolérance commence par là : celle qu'on subit, que l'on véhicule malgré soi, qui heurte. Différente du " système d'intolérance " : les chemins que l'on choisit de prendre, puisque viennent sans cesse les carrefours où l'on doit choisir quel passage emprunter… Bref, chacun se trimballe son stocks perso de possibles et d'impossibles, ou pas encore/ou plus possibles, à l'instant T. Et j'espère que : vivre, c'est ouvrir de plus en plus. Pas question, alors, de considérer que quelqu'un de " très passionné " ou de " très intello " n'a pas sa place dans l'art. Chacun prend sa place selon sa nécessité. En revanche, à mes yeux, ces états-là ne nous situent pas au plus près de la vie, ou au plus juste de l'art. Je hiérarchise donc. Et tout ça est peut-être un peu western neu-neu bouddhiste...



Tabou.jpg


Peut-on avoir le même plaisir devant un produit de divertissement que devant une œuvre ? Je trouve que : oui et non. Cela dépend d'où l'on parle.

Un film procure du (dé/)plaisir. C'est avant tout le registre de l'émotion, et parfois aussi, par exemple, le plaisir de la jolie image… Un film joue aussi avec la nouveauté. A un degré plus ou moins essentiel. Depuis " ça raconte une histoire qui m'étonne " (parce que ça n'a jamais été fait ou parce que j'ignore que ça l'a déjà été), jusqu'à " ça renouvelle en profondeur (ou ça ouvre davantage) le champ des possibles d'un art ". Enfin, pour faire très court, un film a à voir avec la beauté, la question de l'esthétique (vécue par l'œuvre, volontairement ignorée - et c'est son droit ou/et sa nature - par le divertissement).

Tout cela peut être étanche ou faire réaction en chaîne. Car la nouveauté ou la beauté génèrent aussi du plaisir. D'où mon " oui et non ". Un pur produit de divertissement peut m'apporter, immédiatement, autant de plaisir, qu'une œuvre. Mais si l'œuvre est belle, le plaisir même est sans rapport. Et puis il y a la durée. Le divertissement se consomme, peut se reconsommer. La beauté dure. Elle échange avec la vie. Même si je n'en suis pas encore forcément très loin, sur mon propre chemin : je porte aussi certaines œuvres qui m'ont fait bouger, littéralement me déplacer, et m'ouvrir. Comme certaines rencontres.



Fog.jpg


Alors par exemple, je peux dire j'aime ou j'ai du plaisir à voir : Mulholland Drive, Le jour d'après, Impitoyable, 30 ans sinon rien, Millenium Mambo ou Rush Hour 2… Pour moi, là, il y a le risque d'une double confusion. Encore plus, si je dis j'aime...

Quand je dis ça : je n'ai rien dit… concernant le cinéma, et l'importance que ça a pour moi. Bien sûr j'ai dit quelque chose : j'ai dit mes goûts et mes couleurs. Mais, au fond, quand quelqu'un me dit, seulement, ses goûts et ses couleurs… Bien sûr, ça va m'intéresser humainement. Mais si l'enjeu, c'est de parler de cinéma, alors je ne vois pas le rapport. Quels films mon meilleur ami aime et n'aime pas ? A la limite, ça m'intéresse pour savoir ce que je peux lui offrir à Noël ! Evidemment, parfois, nous sommes contents d'être excités. On peut se répéter fiévreusement tout ce qui nous a plu dans un film. Mais au fond, tout ça ne génèrera jamais du dialogue. Qu'on ait les mêmes goûts ou pas. Si j'ai pris mon pied en regardant Rush Hour 2, que ça laisse mon ami de marbre, et que La septième compagnie le fait marrer, alors que moi, je n'arrive pas à déconsterner… Bon…

Et en même temps :

Il y a l'amitié, alors je suis content qu'il ait passé un bon moment avec son truc, et lui pour moi avec le mien. Et puis on est curieux des goûts de l'autre par amour, bien sûr, et parfois, par amour, on peut aller jusqu'à ressentir le goût de autres. Je crois. Et j'adore ça. Alors, ça peut donner un dialogue à long terme, mais sur le vivant, pas sur le cinéma. C'est le rapport à autrui.

Sinon : j'aime tel film, tel film, tel film et je n'aime pas tel film, c'est comme j'aime la glace au chocolat, mais pas les épinards, je préfère jouer au Hand qu'au Volley et je trouve plus sympa d'aller à la plage l'été qu'à la montagne. On ne va pas débattre là-dessus. Même si les goûts peuvent évoluer aussi, c'est entendu. Mais je crois pouvoir dire que demain à la même heure je n'aimerais pas les épinards, même si on fait sur le champ un super débat sur les épinards !



Smoking-No-Smoking.jpg


Après, il y a les blogs et/ou les critiques de cinéma, par exemple… De nombreux blogs exposent leurs goûts et leurs couleurs, y compris ou pas les films ou seulement sur les films. D'autres tentent de parler de cinématographe, de ce que l'on peut débattre, même si le but n'est pas de débattre à tout prix, mais ce que l'on propose peut être discuté.

Ce qui m'attire aussi, dans les articles, c'est cette dimension particulière où d'heureuses retrouvailles sont permises entre les deux approches. Que l'on détaille ses goûts ou ses points de vue critiques, quand on parle de ce que l'on aime, les textes sont souvent travaillés par l'envie de donner l'envie (du film ou de cinéma). Et ce " truc-là " n'a que peu à voir avec le film, finalement, mais quand il arrive - quand on le veut ou quand ça traverse presque malgré soi -, je trouve ça beau : l'envie de donner l'envie. Ah que coucou…   

Ambivalence :

Evidemment, je vais voir pas mal de blogs. Surtout là où ça parle de films. J'ai du plaisir à aller les voir. La grande majorité, c'est : les goûts, les couleurs. Les goûts, les couleurs : ce n'est pas du débat, c'est de l'information. L'information, ça m'intéresse aussi (même sans le " truc-là "). L'information sur la perception des films, divertissement ou pas, ça m'intéresse. Mais ce n'est pas ce que je cherche à faire ici. Je le fais un peu, aussi. Simplement, ce n'est pas mon urgence. Aussi pour ça que je tartine. D'autant que, c'est le début de ce blog. Et donc, évidemment, pour moi, c'est la guerre, parfois…

Mais j'essaie la guerre joyeuse !



Kagemusha.jpg


Un des problèmes de la " critique de cinéma ", c'est qu'on utilise les mêmes mots sans mettre du tout la même chose derrière. Le plus grand nombre de critiques de cinéma, y compris chez les pros, c'est : les goûts et les couleurs. Que ce soit clairement (genre, on n'est pas là pour se prendre la tête : ben non, moi non plus, mais passons), ou de manière plus perverse : tout le monde peut avoir la tentation de justifier ses goûts pour les rendre universel. Certains en ont fait leur métier. D'autres font vraiment le métier de critique. Vraiment. Mais peu quand même.

Aussi parce qu'on ne donne pas les moyens de ça. Parce que forcément ça va être plus long de parler d'une œuvre que de dire si tel divertissement m'a plu. Ce n'est pas consommable. Et parce que le divertissement va toucher plus de monde, parce qu'on en est là, que ça va plutôt mal pour pas mal de gens, et qu'il peut-être plus facile de se divertir que de s'ouvrir : donc plus de gens vont lire des papiers sur le divertissements, donc on vendra plus de papier - même les Cahiers du cinéma, par exemple, se sont progressivement affaiblis, et je ne dis pas ça parce qu'ils défendent Tarantino -, plus de gens vont lire les papiers goûts et couleurs, donc, avec le petit plaisir de voir ses goûts en partage. Ce qui n'est pas le partage. Mais la proximité.

Après, on peut aller jusqu'à penser, ou pas du tout, que c'est particulièrement utile de ne soutenir que l'exposition des goûts et des couleurs, parce que c'est l'immobilisme total : et les pouvoirs (confisqués ou non, réels ou non, nécessaires ou pas du tout) restent entassés dans les mêmes mains. 



Le-dictateur.jpg


Et peut-être, aussi, le problème de l'approche critique quand elle sort des goûts et des couleurs, c'est qu'elle traite souvent le divertissement avec mépris. Et là ça braque pas mal de monde. Il vaudrait mieux ne pas en parler du tout. Ou re-préciser les choses à chaque fois.

Pourtant, le " vrai " critique : ) ne se pose pas la question des goûts et couleurs. Pas dans ses articles. Il n'est pas payé pour ça. Ça, tout le monde peut le faire. Donc souvent, il envoie valdinguer. Parce qu'il n'est pas là pour parler de ça…

Du coup, c'est compliqué. Il y a d'autres trucs compliqués, mais bon, je suis déjà assez long. Ce n'est qu'un exemple. Après, il y a divorce à tous les étages et les accusations de fascisme commencent à fuser.



The-Village-copie-1.jpg


A mes yeux, le divertissement n'est pas futile et dérisoire. Il est ailleurs. Je l'aime aussi, différemment.

Je trouve que : quand la salle de cinéma projette une œuvre, c'est PUISSANT.

Et donc : j'en crève, si on veut faire passer la tolérance par le fait de tout foutre au même niveau. J'en crève parce que c'est le grand bordel, on peut dire tout et n'importe quoi, et on peut zapper à mort.

C'est pourquoi aimer le cinéma est une joie, et c'est une souffrance.

Parce que tout le monde en parle. Alors c'est une joie, parce que le possible du cinéma c'est aussi d'être un art assez accessible (historiquement, économiquement, géographiquement,…). Alors c'est une souffrance, parce que le revers de l'accessibilité, c'est que l'on peut passer du simple au facile, de la découverte à la consommation, du mouvement à l'immobilisme.



Moloch-copie-1.jpg


Je trouve, encore, que : la possibilité du fascisme, ce n'est pas la tentation de hiérarchiser. Mais précisément le contraire… Bien sûr, c'est aussi de penser que ses propres opinions sont des lois (ce qui peut-être aussi recommander absolument et seulement ses goûts et couleurs quel que soit l'autre en face)… Quand tout est mis au même niveau, il n'y a plus ni débat, ni chemin. Je ne sais pas où j'en suis moi, dans mon rapport avec le cinéma, mais je sais que des gens vont plus loin que moi. Au moins, à ce jour. Je n'ai qu'à lire le journal de Tarkovski pour m'en rappeler. Je ne veux surtout pas qu'on me prive de la possibilité d'aller plus loin.

Parce que sinon, je vais mourir. C'est sûr…

Je suis plus dans la vie aujourd'hui que quand j'avais vingt ans (paradoxalement, d'accord, vu la longueur de mes trucs ici). Et sans vouloir refaire bouddhiste de base à l'occidentale, cela a autant à voir avec désapprendre qu'avec découvrir. Mais si on m'avait (et si je m'étais) laissé penser à vingt ans que tout était au même niveau, et que j'allais aussi loin que n'importe qui d'autre, dans n'importe quel domaine… Je serais sans doute un joli petit zombie… Et les jolis petits zombies, ce n'est pas pour eux, le plus dur à vivre (ça fait mal nulle part), c'est pour l'entourage. Parce que le petit zombie doit bouffer le vivant, pour rester debout, et tout à coup c'est le fascisme. Alors que ça aurait pu si joli, la vie…



Les-parapluies-de-Cherbourg.jpg


Mais on peut discuter aussi de ce qui sort du divertissement ou pas. Il peut y avoir des évidences comme des débats. Basic Instinct ne se résume pas pour moi à un produit de divertissement. C'est peut-être de la perversion puisque ce film m'éclate plutôt. J'espère qu'il est clair maintenant que je suis amoureux de Sharon Stone… Je confirme cette information.

Mais aussi : je n'ai pas de plaisir, globalement, avec les films de Philippe Garrel. C'est comme ça. Emotionnellement par exemple, je dois être aux antipodes de ce monsieur. Mais je trouve souvent ça beau. Et je suis vraiment content que ça existe.

Mais encore : la première fois que j'ai vu Eyes Wide Shut, je suis resté de marbre, voire ça pouvait m'énerver. Aucun plaisir (à part Kidman, oui je suis amoureux aussi, je ne suis pas exclusif). J'ai lu, parlé, écouté, et puis surtout, laisser du temps passer, et aussi tout simplement mon humeur changer (celle qu'on a quand on rentre dans la salle, et qui parfois ne part pas au générique - par exemple quand on entend une musique rendue inaudible par une pub)… Quelle fête, cette deuxième vision !

Le plaisir du divertissement, ou celui du goût et de la couleur (car on peut bien ne regarder une œuvre que sous cet angle là, parfois par fatigue), connaît ses sommets dans l'excitation par exemple (c'est agréable d'être excité), et dans la reconnaissance du même (voilà quelque chose qui me parle directement, à moi et mes stocks, et je m'identifie… à mort) ou la surprise pure.

Je ne dis pas tout le monde. Mais moi, ces plaisirs là ne sont jamais aussi forts que la reddition de toutes armes face à la beauté (comme face à la nature), et ces plaisirs là s'en trouvent alors aussi renforcés. Et plus fort aujourd'hui qu'hier, et bien moins que demain, si je ne (me) laisse pas tomber. Si je ne me complais pas dans mon aujourd'hui. Ou pire. Dans mon hier.



Confessions-of-a-Dangerous-Mind.jpg


Je crois qu'en psy(chologie ? chanalyse? chiatrie ? je n'y connais rien), on va distinguer l'affect, l'émotion, le sentiment et la pensée. Ce qui en faisant très court, et tel que ça me parle, donne un éventail du plus instinctif et premier au plus social et construit. Et il y aurait autre chose mais je ne sais pas quel serait le mot : cela correspondrait à la " transcendance ", ou " l'âme  " ; aspect " spirituel " pas nécessairement lié à la foi religieuse.

Bref, voilà déjà cinq catégories qui traversent les élans du vivant, et donc de l'art. Et sans doute, les deux pôles (affect et "esprit", je ne sais vraiment pas comment dire) sont-ils les plus rarement pleinement touchés. Mais par exemple, je dirais Lynch et Tarkovski, c'est incroyable, sur toute la gamme.

Je ne vais pas au cinéma avec ma tête, mais tout entier, avec ces cinq trucs que je crois identifier. Après, la possibilité du dialogue sur une oeuvre, c'est peut-être plus avec ma tête que j'en parle. Mais après, ce que j'ai reçu. Et je cherche à transmettre ce qui s'est passé. Et peut-être cette transmission- là, ici, je la tente trop avec ma tête… C'est possiblement froid, maladroit, encombré. J'en suis là. Mais je ne détourne pas ce que j'ai ressenti.

J'ai, directement donc, eu un problème avec le film de Tarantino en le voyant. Après, il se trouve que je lis des propos de lui, très pensés de sa part aussi, noir sur blanc, que je reçois de la même manière, alors j'ai envie de poser le truc. Mon intention reste de clôturer mon article sur ce film par un lien vers une critique le défendant, continuant à croire que je suis du côté du débat. J'en ai peut-être trouvé un, mais si vous avez des suggestions, n'hésitez pas.

Parce que, cette fois, c'est sûr, ça va recommencer…



Goodbye-Dragon-Inn.jpg



tandis que dans ma vraie vie
nous allons simplement
refaire l'amour avant

 

 

 

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commentaires

C
Salut ! TU POURRAS SUPPRIMER CE MSG INUTILE - Pour te dire que je t'ai envoyé une bafouille (deux fois rien) sur blogswizz. Je n'ai pas retrouvé ton adresse mél sur ton blog, tu pourrais me la filer en private ? A plus, mon chauffeur m'attend pour le départ vers la country (sauvage) et mon personnel est très à cheval sur le timing. @+
Répondre
D
<br /> <br /> Salut comprendre !<br /> <br /> Ce message sera finalement peut-être bien utile un certain temps : je réalise que mon adresse mail n'est pas facile d'accès sur ce blog. Faudra que je m'occupe de ça...<br /> <br /> Bref, je file sur blogswizz et surtout : bonnes vacances à toi :-)<br /> <br /> Le mail, donc : d.n.d@free.fr<br /> <br /> PS : nan, je suis pas en RTT... c'est la pause déj' :-)<br /> <br /> <br /> <br />
V
Je découvre ce blog et ce billet nous concerne... apprendre à regarder, oui, alors, on regarde mieux mais on diminue l'émotion, question de réglage...  Les goûts et les couleurs, on n'en sortira pas mais il faut essayer d'argumenter je crois, bien que ça demeure subjectif puisqu'on utilise son référentiel, mais c'est un petit pas... Mais quand on M le cinéma ou autre chose, il faut aussi faire confiance à son instinct même si on se plante de temps en temps, la plupart du temps, dès les premières images, on sait... PS. Pour "Eyes wid shut", c'est un film en marbre, le feu sous le marbre, personnellement, j'M bp, comme j'M aussi Kidman et Sharon Stone, des actrices très Hitchcockiennes dans le même esprit.
Répondre
D
Merci de ta venue et de ce commentaire précis.Je suis d'accord sur l'instinct. C'est véritablement soi et c'est là où l'on en est, sur son chemin. Et ça se déplace aussi, avec la vie, avec l'apprentissage. Quand j'écris ici, même si c'est très long voire cérébral, j'essaie bel et bien de formuler le plus précisément possible ce que j'ai instinctivement ressenti en voyant un film. J'espère que parfois mon écriture restitue un peu, je veux dire émotionnellement aussi, de ce ressentiMais je ne suis pas certain que regarder mieux diminue l'émotion. En fait, je ressens le contraire. Sauf dans le cas d'un divertissement pur, peut-être. Mais d'une certaine manière, le divertissement pur ou le film "non cinématographique" se reconnaît le plus souvent dès les premières images aussi. A quelques erreurs près, bien sûr. Dans ces cas là, sauf horreur particulière, disons que je débranche très vite mon "regard" pour me livrer au divertissement. Je suis aussi "bon public" comme on dit. Mais mon émotion au final sera souvent moins forte ici, car alors, je ne suis pas vraiment entier, même si je reste instinctif...Enfin quelque chose comme ça, je crois :-)Ah oui, j'ai beaucoup aimé la photo de Sharon Stone que j'ai vu chez toi, d'ailleurs...
C
Et puis on est curieux des goûts de l'autre par amour, bien sûr, et parfois, par amour, on peut aller jusqu'à ressentir le goût de autres. Je crois. Et j'adore ça.Et comment !Merci pour ces articles aussi riches, savoureux et si spontanés  
Répondre
D
Ravi de ton passage, Chuipala !Et ravi encore davantage qu'il ne soit pas source de déception. :-)Merci pour la générosité de ton commentaire.
T
La nature humaine est faible ...disons que le Ché est un fan de la forme pronominale ...ce n'est pas "servir" mais "se servir" ! Lol !
Répondre
D
Tu as raison, il vaut mieux le prendre avec humour :-)
T
Je suis comme Paul Nizan et toi, je ne regrette pas mes 20 ans ...Pour l'article sur Chevènement et son HLM, je faisais dans l'ironie DD ...
Répondre
D
J'ai bien perçu l'ironie de l'article, en l'appréciant, mais je reste médusé face à ces pratiques qui perdurent... Et je me demandais si elles s'offraient le luxe d'une justification officielle... Mais sans doute même pas !... Aïe aïe aïe...

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