Parce que.
Un peu après minuit, j'ai vu que : il était un peu après minuit. Et comme parfois, à ce moment-là, j'ai fait glisser ma souris vers l'horloge de l'ordinateur, et juste avant que la date n'apparaisse : j'ai senti pourquoi je faisais ce geste aujourd'hui, et là j'ai réprimé un cri, parce qu'à aucun moment, hier, je n'ai vu la date. Dans mes débordements récurrents, cela m'arrive assez souvent : ne pas ouvrir l'agenda… et ça fonce… tête baissée…
C'était l'anniversaire de mon père. Hier.
Trou d'air.

Faire du mal comme ça, et même si ce n'est pas la fin du monde, bien sûr, mais quelle douleur inutile : ces égratignures-là. Ces coups de griffes qu'on ne voulait pas donner, à ne plus mesurer très bien ce que l'on fait avec ses mains : trop pressé…. se laisser débordé... oublier autrui.
Peut-être que je l'écris, aussi, pour que ça ne m'arrive plus. Allez : de moins en moins.
Peut-être que je devrais lui offrir ce très beau film, à mon père. Puisque je l'aime. Les deux, mon capitaine.
Il y a des choses, quand tu emmènes quelqu'un au cinéma, quand tu regardes un film avec, ou quand tu l'offres… parfois… aussi… passe ce que l'on ne sait pas/a peur/oublie de dire… Je crois que cela arrive.
Et sans s'abriter derrière le fait que les beaux l'attrapent toujours, ou/et sont rattrapés par elle... oui, ne pas oublier cette foi : cela rattrape la vie, les films, parfois.
PS : ce qui n'enlève rien au fait que je suis un pauvre con. Tirelipimpon.