Kevin Spacey... Ou Look Closer...

Tu comprendras peut-être qu'il m'est rigoureusement impossible de regarder cette capture sans éclater de rire...




Un bébé, son hochet, bref : tout ce que tu as toujours voulu savoir sur la "vie" en entreprise...

Je m'autorise un bémol : chant du cygne à ce jour de la singulière aventure de ce bien-aimé comédien.

Au cinéma.

Mais : le théâtre se confirme donc comme le grand amour du Monsieur. Alors merci d'avance de bien vouloir croiser les doigts pour moi afin que je réussisse, enfin, à Voir le bonhomme et son art de Plus Près, à trouver le temps et l'argent pour m'approcher des planches de son cher Old Vic à Londres...  Vois-tu, ça urge : ça commence demain !

Voici, en guise de prière, une autre image où il se "ressemble" un peu plus.

PS : il  y a quelqu'un d'autre que je veux absolument voir sur les planches  (également à Londres et/ou à New York) , et comme je crois que vous ne le connaissez pas encore tous/toutes, je serai bien heureux de vous le présenter ici... Petit air de famille avec le sieur Spacey...

Comments

[Julien]

Vu.C'est vrai que je me suis vraiment posé la question de l'américanisme du film. Il est très lent, comme semble l'être la ville de Savannah. En fait, je crois que je ne suis finalement pas fan d'Eastwood. C'est marrant mais tous les réalisateurs font des films personnels et d'autres plus commerciaux. Si, en règle générale, je préfère le travail plus personnel, intime et préparé des réalisateurs, je crois que j'opte pour les films plus commerciaux d'Eastwood.

[D&D]

Bonsoir Julien,
Intéressant ce que tu soulèves ici... Je ne crois pas que "tous" les réalisateurs aient ce type d'alternance, mais chez les américains des Studios, beaucoup sans doute, et il doit m'arriver aussi
pour certains d'être plus en phase avec ce qui serait leur versant commercial...
Que tu ne sois pas fan d'Eastwood, ma foi, il n'y a rien à redire à cela, mais ça m'étonnerait sincèrement que ce soit vraiment ses films commerciaux que tu préfères... ou alors cela déplace le
débat quant à savoir quels sont ses films que nous percevons comme commerciaux :-)

[Julien]

J'attends...PS: si l'idée de revenir sur le forum de prenait, sache que ton fil est encore maintenu à flot.

[D&D]

Aïe aïe aïe, je te demande pardon Julien. Je te préviens dès que c'est fait : j'ai du mal à reprendre le fil du blog pour être franc, c'est encore un peu transitoire dans ma tête...

Quant au forum, merci beaucoup pour le fil et je pense pouvoir revenir vite, mais sans doute seulement le week-end, maintenant ;-)

[Julien]

Enfin. Je te l'avais annoncé mais je me suis finalement décidé à regarder Minuit dans le jardin du bien et du mal (VO, of course). Et ben écoute, je suis assez déçu. Ca maintient l'opinion que j'avais d'Eastwood, cinéaste avec de bonnes idées mais trop "Américain" pour me passionner. Je n'arrive pas à situer ce film  dans l'espace cinématographique. Tu comprendras que dans ce contexte, j'ai eu du mal à évaluer la prestation de Kevin. J'ai vraiment l'impression qu'Eastwood se cantonne à un regard trop américain et ne parvient pas à prendre du recul. Je crois que ce film n'est pas fait pour un public européen.A défaut d'être un mauvais film, c'est moi qui suis un mauvais spectateur. C'est ma conclusion, qu'en penses-tu?

[D&D]

Merci pour ce commentaire, Julien. J'y réponds vraiment le 2 juin, promis ;-)
Edit du 09/07/08 : euh... je suis vraiment un rapide, moi, hein ?
Bon, j'ai fini le boulot à plus de deux heures du mat' hier, donc j'ai raté la séance et je ne peux me résoudre à revoir le film en DVD pour l'instant...
Je vais donc te "répondre" de mémoire.
Le moins que l'on puisse dire est que nous avons une perception presque diamétralement opposée de ce film !
De fait, c'est pour moi le film d'Eastwood le plus éloigné d'une sensibilité "américaine", si tant est que nous plaçions les mêmes enjeux derrière... euh... sans doute pas ;-)
Ce n'est pas une provocation de ma part, c'est vraiment un des aspects qui me le rend singulièrement cher, et qui en fait, d'une certaine manière, mon "préféré" de ce réalisateur.
L'atmosphère si singulière de Savannah qui baigne le film ; la subversion progressive du genre "film de tribunal" pour finir sur cette magnifique et si simplement mystérieuse statue d'une justice ;
la vraie rencontre sans la réduire, l'assimiler ou la stigmatiser, avec la Lady Chablis... pour ne citer que trois exemples, mais il vaudrait sans doute mieux qu'un jour je m'y colle et j'écrive
tout ça plus précisément.
Bref, je me sens à des années-lumières de ton analyse, ici :-)
Je crois même que c'est le film d'Eastwood qui a le moins marché aux Etats-Unis depuis le début des années 90 - avant je ne sais pas comment ça se passait là-bas -, et pour moi c'est assez
logique...
Mais sans doute n'ai-je pas le même questionnement que toi sur ce que serait un "regard trop américain". Je crois que ce n'est pas quelque chose qui me dérange, en tout cas dans une certaine
"mesure". Ce n'est pas ce qui prime pour moi chez Eastwood, depuis le début des années 90, avant je connais trop peu.
Enfin, enfin : il y a plein de films dont je pourrais me sentir un "mauvais spectateur". Disons que cela m'évoque les films que je respecte, que je reconnais, mais dont la sensibilité m'est
étrangère. Ce qui change parfois avec le temps : il m'arrive alors de faire davantage corps avec des oeuvres qui ne sont pourtant pas mon goût ou mes urgences.

[BAB]

Alors... vu ou pas vu ?... Au théâtre ?...

[D]

Tiens, tiens : salut BAB ;-)

Euh... Argh... Non, je n'ai pas pu... Grosse déception, mais comme on dit : je tâcherai de faire mieux la prochaine fois !

[ladykenobi]

quelle gueule cet acteur !!! trop classe

[D&D]

Ce n'est pas moi qui vais dire le contraire. Bonjour et bienvenue :-)