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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 02:30

Pensant que la photo ci-dessous peut parler même sans avoir vu Bamboo Blues de Pina Bausch, j'invite à cliquer sur celle-ci vers d'autres mouvements saisis par le photographe Laurent Paillier lors de spectacles du Tanztheater Wuppertal. D'autres artistes également à découvrir, en poursuivant la promenade sur son espace chez flicker.

Dans la foulée, je recommande aussi la visite de son site. A noter qu'à moins d'être professionnel dans certains secteurs, un petit code allopass - fort peu onéreux - permet d'accéder à davantage de photos. Rassurons-nous : je n'ai pas d'intérêt dans l'affaire, je ne connais pas monsieur Paillier, mais j'aime beaucoup les photos de spectacles et elles sont rares. Mon petit billet Questions… et Impressions... m'a conduit vers son travail : avis aux amateurs, donc.




Bamboo Blues - Pina Bausch

 
Je lis Planète Xanadu depuis quelque temps déjà. Dans un billet daté du 18 août, et faisant référence à la reprise de ce blog - qu'il avait arrêté -, l'auteur revient sur des questionnements qui travaillent à un moment ou un autre (tous ?) les blogueurs, et peut-être plus encore les diaristes. Chacun verra de quels questionnements il se sent proche, ou pas du tout : ce billet et le nouveau fonctionnement du blog témoignent, avec une belle honnêteté à mes yeux, de la cohérence sans cesse à reconquérir d'une démarche personnelle et ouverte à la fois.

Petit extrait, auquel le billet n'est absolument pas réductible : "J'écris pour le lecteur inconnu, tapi dans l'ombre et couvert de silence, celui qui me comprend toujours, mon ami invisible et muet. J'écris pour celui qui me ressemble quelque part de l'autre coté de l'océan numérique, j'écris pour mon alter ego potentiel... J'écris pour rien, j'écris pour personne, je jette des bouteilles à la mer avec l'espoir absurde que quelqu'un qui me respecte la trouvera, je sais que c'est idiot mais c'est comme cela, d'autres jouent au loto."



Vollmond



Diverses raisons donc, coïncidant chronologiquement, à ce petit impromptu… La dernière résulte d'une période de relative disette cinématographique (entendre par là un enchaînement "malheureux" au hasard de mes visionnages désordonnés, et non une calomnie sur les sorties ou reprises actuelles) : ainsi ai-je pu prendre le temps de finaliser une présentation un peu plus stimulante et/ou éclairante des liens proposés dans ce blog. On peut s'y rendre par ici. Pour autant : tortue j'étais, tortue je reste… je le crains, mais ne le nie point :-)

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commentaires

C
Tous ces décès nous aurons néanmoins permis de remettre un peu de danse dans nos lectures. J'en ai profité pour relire les conneries publiées par le méchant comprendre (celui qui vit dans ma tête) et vraiment, je ne suis pas fier. Accessoirement, la tortue de "la peur au cinéma" en est à 10 mois de course Bonne soirée à toi, et merci de ta visite qui est tombée bien à propos. comprendre
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D
<br /> <br /> Bonsoir mes chers comprendre,<br /> <br /> Soyez assurez que D&D comprennent vos duels intimes et seraient bien moins durs avec vous qu'ils ne le seraient avec eux-mêmes !<br /> <br /> Euh... "La peur au cinéma"... Ah... Tu as remarqué, toi aussi ?... Mais non meuhhhhhh, MOIJE plaisante : c'est dans ma liste d'articles en court, si. si, c'est vrai (non, tu ne peux pas vouloir<br /> savoir combien j'ai d'articles en cours, je t'assure, c'est déprimant, heureusement que je ne les publierai pas tous !...). Enfin, je crois bien que je me suis totalement désorganisé au niveau du<br /> blog, il va falloir que je remédie à ça, au moins quand le tunnel juillet-août sera passé...<br /> <br /> A bientôt ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
C
Bonjour ! N'oublie pas qu'à chaque fois que tu consultes ton blog depuis ton travail, Dieu tue un chaton.<br /> Wazaaaaa !
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D
<br /> Pas pendant la pause-déj' quand même ???... Je... Oui, je sais, l'horaire était un peu décalé... Mais Dieu doit bien savoir que bien des horaires sont décalés chez moi...<br /> <br /> Là, je teste la pause-café...<br /> <br /> En espérant que tu bois ton thé et profites de tes vacances ;-)<br /> <br /> <br />
C
Bonjour ! Pour la pollution, il s'agit de la digression dans les commentaires par rapport à l'article initial (tu sais, les gens qui dansent couchés dans l'eau et les concept blogs ?).<br /> <br /> Des chatons mignons tout plein(Bon, je vais boire mon thé...)
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D
<br /> <br /> Bonjour Comprendre,<br /> <br /> Ah oui, c'est vrai : j'en oubliais presque moi-même l'article initial !<br /> <br /> Nan mais ton rappel sur notre "horrible" conversation est bien légitime ;-)<br /> <br /> Bon thé, du mardi maintenant...<br /> <br /> PS : tes chatons me font décidément bien rire :-)<br /> <br /> <br /> <br />
C
Ah oui, si, pour le coup : mes excuses pour être venu polluer ton article initial !<br /> Danseurs de Tektonik(petit jeu bonus : quels sont les codes de la culture gay que ces charmants jeunes hommes n'ont pas repris à leur profit ?)
Répondre
D
<br /> Mince : là, j'ai pas compris... J'espère que c'est la fatigue ! De quelle "pollution" tu parles ?<br /> <br /> Et pour le jeu bonus, franchement, je sèche...<br /> <br /> <br />
C
Bonjour ! Pour revenir, sérieusement, sur la discussion qui nous importe, je crois devoir attirer immédiatement ton attention sur la nécessité de dissocier "horreur" et "peur", le cinéma d'horreur ("sang") et les films basés sur la peur ("angoisse") n'officiant pas toujours dans le même domaine. Afin de t'accompagner dans tes réflexions, je souhaitais t'informer que mon grossier MOIJE apprécierait beaucoup que le film "Massacre à la tronçonneuse" puisse enrichir tes réflexions car, derrière cette traduction du titre proprement ridicule, ce film joue la carte de la terreur du spectateur sans qu'une seule goutte de sang n'apparaisse jamais à l'écran (je parle du film de Tobe Hooper, pas du remake qui ne mérite même pas d'exister... et d'ailleurs qui n'existe pas, point). Un film qui figure, avec l'exorciste et les dents de la mer, dans mes références incontournable du cinéma d'horreur intelligent puisque, comme le dit spielberg, c'est la suggestion qui créé la peur chez le spectateur, non la démonstration. Notre pouvoir d'interprétation est bien plus puissant que l'image. Une ambiance, une scène qui nous laisse penser que, et nous voilà embarqués dans l'insoutenable. Il m'aurait également été agréable de te voir référencer Cannibal Holocaust, mais je crains fortement que ce film n'apparaisse pas de prime abord comme une référence cinématographique. Ici, horreur et peur sont judicieusement mélées. Je dirais même extrème horreur (gore) et peur "ancéstrale" (la traque, le sauvage, la nature sans pitié). Pour les dents de la mer, c'est un peu d'horreur (sans véritables moyens, faute de crédits, et l'on voit ici le talent du réalisateur) et beaucoup de peur (que dire du célèbre bain de minuit qui ouvre le film ou, un poil plus jouissif, l'attente de l'attaque des baigneurs au milieu du film ?). L'exorciste, c'est "un peu d'horreur" mais, et surtout, une ambiance oppressante, mais pas une "peur" directe, l'ensemble n'implique pas directement le spectateur, ce que "massacre à la tronçonneuse, par contre, fait). Je reste dans les "classiques", tu l'auras vu, mais je crois que la précision devait être apportée. Et, pour finir, rapporte mon référencement au cinéma "moderne" d'horreur : horreur basique, toujours montrée et très "jouée", et absence de peur (si ce n'est par les artifices classiques du cinéma d'horreur, cf d'ailleurs la scène de scream - film de transition entre le old school et la new wave - avec la porte qui s'ouvre sur le masque, c'est un artifice classique qui est rappelé). Des films "commerciaux" étiquetés "horreur" pour émoustiller les sens d'un jeune public peu connaissant dans ce domaine. Un sous cinéma d'horreur, made in 2000, est entré sur la scène : des moyens, du sang... mais plus du tout d'intelligence ! La perversité ou le sadisme (saw) n'est ni horrible, ni effrayant. Là où les anciens devaient ruser pour créer l'horreur ou la peur avec rien du tout en crédits, les réalisateurs modernes doivent montrer, sur-montrer, faire couler des litres de sang, pour répondre à la commande de producteurs "de masse". Mais est-ce "encore" de l'horreur ? A mon sens, c'est plus de l'action sanglante, ou du "slasher nouvelle vague", que de l'horreur. Bonne nuit ! comprendre - ps : petits chats, amour, excuses, toussa ! ;)
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D
<br /> ;-)<br /> <br /> <br /> Salut comprendre : c'est chouette, j'arrive à suivre puisque j'ai vu l'Exorciste, Les Dents de la mer et Massacre à la tronçonneuse (que j'attends de revoir car je<br /> l'avais beaucoup apprécié, si j'ose dire). Et figure-toi même que Cannibal Holocaust est prévu au programme depuis quelques temps. Mon côté midinette résiste un peu, mais j'ai résolu de<br /> le voir :-)<br /> <br /> Si je ne m'abuse, le type d'horreur et/ou de peur que tu défends, fait écho à une méthode qu'Hitchcock a notamment exploré et que, quoi qu'on en pense, Shyamalan aujourd'hui semble très attaché à<br /> travailler. Je t'avoue que si je suis très sensble et tout à fait passionné par la suggestion, il m'arrive aussi de tenir à une forme de frontalité. Je sors du sujet horreur pour le coup : ce<br /> sera le cas chez Cronenberg ou Lynch par exemple. Donc, c'est complexe pour moi ce que tu soulèves ici.<br /> <br /> Mais je comprends la dissociation peur/horreur. De fait, ce sont notamment les questions de peur que je voudrais tenter d'approfondir un jour ici. D'autant que je méconnais, comme tu sais, encore<br /> trop le genre horreur, et qu'en cela tu m'offres d'heureuses pistes et/ou confirmations.<br /> <br /> Cela m'intéresse aussi que tu évoques le sadisme, car cela semble assez en vogue maintenant : tu cites Saw, et je pense surtout à Hostel ou Martyrs qui arrive. Je crois<br /> que cela marque une limite pour moi (les deux derniers). Pas en soi du tout, mais très personnellement : il faudrait vraiment que ces films aient une réputation de chef-d'oeuvre absolu pour que<br /> je m'y risque. Je ne crois pas avoir quelque chose contre. Mais c'est quelque chose que je ne souhaite pas m'imposer. Je peux me tromper mais c'est peut-être la seule chose d'ailleurs. Enfin<br /> j'espère, car je n'en suis pas fier !<br /> <br /> Bon... à bientôt ;-)<br /> <br /> <br /> <br />

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