(Ce que Manoel de Oliveira dit dans cet extrait - ou Wenders par sa bouche ? -, quelque chose comme ça :)
Mais cet instant est déjà passé.
Au fond, c'est la trace du fantôme de cet instant.
Nous ne sommes plus aussi sûrs que l'instant
ait jamais existé en dehors du film.
Où est la preuve cinématographique que l'instant a existé ?
Je ne sais pas.
J'en sais de moins en moins sur ce sujet.
Nous vivons, après tout, dans un doute permanent.
Et en dépit de cela,
Nous vivons les pieds sur terre,
Nous mangeons,
Nous aimons la vie."
Il y a un léger décalage entre le son et l'image par rapport au film d'origine, aussi j'ai beaucoup hésité à mettre cet extrait. Mais j'y tiens trop - ou bien le frisson du sacrilège m'anime :-) - et ce n'est après tout qu'une invitation… Je crois que quelque chose passe quand même. L'essentiel reste de voir le film, non que je le trouve incontournable, on dit comme ça, mais charmant, assurément. TOIQUIVOIS.
PS : Manoel de Oliveira n'est que de deux ans le cadet de Jacques Tati, il me semble. C'est sûrement assez bête de penser à/comme ça, mais quand même, ça (me) fait tout drôle…