
L'an passé, in extremis, à 11h00 du mat' - difficile de faire pire pour le métabolisme de votre serviteur -, j'avais pu voir Rome plutôt que vous, beau film, difficile - on dit comme ça -, que j'attends de revoir… Avec davantage d'impatience maintenant que j'ai enfin pu découvrir Inland.
Inland… La beauté d'un film qui "décolle" quand arrive ce qui serait encore l'indésirable pour beaucoup. Ce qui fait peur, souvent. Peut-être ce qui manquait à Rome plutôt que vous ; quelque chose qui l'ouvre ; ou bien c'est sa force, aussi, de nous cantonner à cette pression-là. Je dis peut-être n'importe quoi. C'est loin, déjà. Il faut que je le revoie.
Comme en sortant de Rome plutôt que vous, je me dis : "Va falloir t'informer un peu plus sur ce pays, mon pote, et son présent, et son histoire"… Toujours cet arrachement à faire, en tout cas pour moi, vers tout ce qui n'est pas un peu familier… Le petit français nourri aux seins français et américain du cinéma... Enfin... Pas n'importe quels tétons français ou américains non plus, hein ? Voyons !… Une gorge bien blanche, judéo-chrétienne s'il vous plaît et hétéronormée à souhait. Yeah !!!... Non mais. Des fois... Des fois que...
Je me souviens comme nous n'avons pas étudié la guerre d'Algérie en histoire. Il y a des choses comme ça, on ne sait pas pourquoi ça passe à la trappe. En tout cas, au moment où ça se passe. Après, on sait, bien sûr. Dans un autre registre, l'éducation sexuelle, je me souviens, aussi, comme cela avait mystérieusement disparu du programme. L'Algérie non, pas disparue : effleurée. Oh, si délicatement ! Conformément au programme, il me semble… Tout cela s'est peut-être arrangé depuis. Peut qu'être moins pire, je crois : tous les espoirs sont donc permis !
Inland... J'y reviendrai. Non. Je pars avec toi.