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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 22:49

 


Beetle Juice - Tim Burton


Sous le charme, on dit comme ça : je n’avais pas vu Beetle Juice à sa sortie. Le début m’a un peu inquiété - j’y reviendrai -, et même, avant… Avant le début, la file d’attente : une fois cerné uniquement par de jeunes étudiants, l’on réalise parfois qu’on ne l’est plus soi-même, si jeune, socialement en tout cas. Puisque je suis encore à cet âge-là ; ou je le crois. Ou j’y tiens.

Mais j’étais content de retrouver Geena Davis et j’ai pas mal de respect pour Tim Burton, sans en être inconditionnel, sans même avoir vu tous ses films, la preuve.


Et en une scène : la fameuse – j’imagine – première scène de repas "social", et sa mutation, j’étais tout à coup aux anges : j’ai ri, comme pas tous les jours. Et le sourire ne m’a pas lâché jusqu’à la fin du film.


Je craque pour l’homme à la tête réduite, le fumeur impénitent et quelques autres macchabées, pour Geena vocalisant ses «houuuuu» de fantôme dans de beaux draps, pour l’art des mariages mortifères, et le cabotinage de bon aloi, pour une fois, de Keaton en monstrueux obsédé.


Surtout : cette fraîcheur, presque étonnante en voyant ce film après Sweeney Todd – j’attends de revoir Edward aux mains d’argent, maintenant que je suis parfois plus jeune qu’avant -, cette fraîcheur… Cette scène finale ! Que je trouve juste parfaite. Simple et parfaite.

 


 

Tim Burton - Beetle Juice 

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commentaires

S
<br /> Bon, moi, je l'avais découvert à l'époque. C'était le début d'une belle histoire d'amour avec Burton. Mon cinéaste contemporain préféré alors, entre Beetlejuice et Mars Attacks ! (certes, il y<br /> avait aussi Lynch et Cronenberg, pas très original, tout ça, mais c'était entre 1987 et 1996... depuis, les choses ont bien changé, sauf pour Lynch...).<br /> Bref, j'ai revu récemment Beetlejuice qui m'a moins emballé, mais qui conserve, il est vrai, une grande fraîcheur et surtout le sentiment du plaisir du cinéaste que je trouve complètement absent<br /> depuis que Burton a viré cynique (le pire étant pour moi Charlie et la chocolaterie et La planète des singes et plus siginificativement encore l'arrivée des effets spéciaux numériques dans son<br /> propre cinéma = le début de la fin). Bizarre, cet itinéraire... Comme s'il avait tout lâché, tout dit, à la fin, avec ses deux films fantasmes, ses deux films où il nous parle peut-être le plus<br /> directement, après Vincent, de lui et de ses goûts, de sa manière d'envisager le cinéma : Ed Wood et Mars Attacks, donc, sublime dyptique bis, quintescence encore honnête de sa cinéphilie et chant<br /> d'amour à ce qui l'a nourri... Impression que dès Sleepy Hollow on est plus dans le pastiche que dans l'hommage... On commence à parler un peu trop de l'"univers" de Burton, et, ça, c'est mauvais<br /> signe...<br /> Donc, oui, Beetlejuice... Ce film et le premier Batman comme actes de naissance d'un grand cinéaste trop tôt disparu... Sans doute un body snatcher l'a-t-il définitivement remplacé...<br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> <br /> Bonsoir Ska :-),<br /> <br /> Ton commentaire est vraiment passionnant à lire, merci beaucoup.<br /> <br /> Nos points d'entrées et, de ce fait aussi, l'ordre dans lequel nous avons pu découvrir les films de Burton divergent mais je me sens une proximité certaine avec que tu écris des films. J'ai<br /> notamment eu la même impression avec Sleepy Hollow, et ai en conséquence "raté" quelques propositions suivantes.<br /> A te lire, je me dis que ce devait vraiment être quelque chose, quelque chose de très joyeux d'avoir pu découvrir le travail de Burton au fur et à mesure qu'il le délivrait. J'imagine aussi que<br /> n'ayant pas connu ça, je ressens moins le "désamour" ou quelque chose comme ça... Je reste en effet très surpris par le dernier plan de Sweeney Todd qui, in extremis et malgré tout,<br /> sauve le film à mes yeux.<br /> <br /> Avec un peu de chance... le body snatcher est en train de changer d'hôte... et Burton n'étant pas fermé aux idées de résurrections... Ce serait chouette !<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Mais non t'es pas trop vieux. Y a pas d'âge pour profiter de la magie de Burton. Sauf qu'ici il y a pas mal d'humour à prendre ua second degré, quelques références ciné bien sympa et un Johnny Depp<br /> encore extraordinaire ;-)<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Je veux bien te croire. Alors, à l'occase... ;-)<br /> <br /> Même si : "sauf qu'ici il y a pas mal d'humour à prendre au second degré, quelques références ciné bien sympa"... c'est un peu le coeur de la stratégie marketing de tous les films initialement<br /> et/ou autrefois destinés à un très jeune public, loi du box office oblige. Et il y a là-dedans quelque chose qui me dérange... J'y reviendrai, sans doute.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> Charlie et la Chocolaterie est vraiment pas mal non plus pour rebondir sur le commentaire de Doc' ;-). Enfin, j'aime beaucoup du moins. :)<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> <br /> Ah, je n'avais guère l'intention de m'y frotter à celui-là, a priori... C'est que je suis trop vieux... nnnnon ? ;-)))<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Super, Beetlejuice!! Un des meilleurs Burton, bien plus iconoclastes que ses dernières réalisations!<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Salut Doc' ;-)<br /> <br /> C'est vrai que je n'ai pas eu envie de les voir, Sleepy Hollow était mon dernier, je crois. Sauf Sweeney Todd que je reste tenté de défendre.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Je sais c'est un peu froid comme commentaire pour Beetlejuice. Sinon, d'accord pour Ed Wood, c'est un film très très très humain avec un très grand Johnny Depp. :) Il me tarde de revoir Edward aux<br /> mains d'argent aussi que je trouvais très très émouvant quand j'étais petit. Je ne l'ai plus revu depuis... Mais j'ai encore le souvenir de quelques scènes tant il m'a marqué il y a environ quinze<br /> ans de cela maintenant. :)<br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> <br /> Salut Benoît ;-)<br /> <br /> Cela dit, je suis bien d'accord qu'on ne peut pas être curieux de tout, tout le temps. Nous devons tous avoir des films qui ne nous tentent en rien, sans que cela soit toujours très<br /> explicable.<br /> <br /> Avoir vu Edward pendant l'enfance, cela devait être quelque chose, oui... Je veux croire que j'aurais<br /> beaucoup aimé... Je n'étais pas si cinéhile en mon jeune temps ;-)))<br /> <br /> <br /> <br />

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