MOIJE serai bien infoutu d’écrire à propos de Confort Moderne aujourd’hui : il me semble qu’il est impossible de le revoir depuis sa (discrète) sortie. Peut-être qu’il ne me ferait plus la même impression, ou qu’elle serait (bien) plus nuancée qu’alors.
Si c’était un amour de jeunesse (ou presque) ? Un de ses enthousiasmes où l’on projette tout voire n’importe quoi sur quelque chose qui fait mystérieusement résonance, et qui n’a finalement pas tant que ça à voir avec le film, ni même parfois avec soi !
Ce dont je me souviens : c’est d’avoir, on dit comme ça, adoré. Je me rappelle de couleurs et d’atmosphères que j’y ai rêvées, et : Nathalie Richard. Je suis un inconditionnel de Nathalie Richard.
Quoiqu’il en soit, le premier long métrage de Dominique Choisy vient de fêter ses dix ans, et c’est avec une joie spontanée que j’ai appris récemment qu’il tournait enfin son second, Les Fraises des bois ; je serai bien heureux d’aller le voir.
En plus, il paraît que Nathalie Richard, actuellement au festival d’Avignon dans La Tragédie du Roi Richard II (à bon entendeur, salut ;-) ), joue dedans, alors…
PS : ouverture tranquille de ma galerie 2000.