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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 18:51

 

 

Bob Wilson (© Marion Kalter)

 

 

 

 

M'être offert une quinzaine de représentations pour une douzaine de spectacles et puis des choses comme assister à des rencontres ou des colloques, etc. : Bob Wilson est un des artistes qui aura le plus compté à la fois dans mon rapport à l'art et dans ma vie tout court, un des horizons que je respecte le plus et que j'aime profondément même si je ne m'en sens pas seulement proche (beaucoup de choses m'échappent, ou ne correspondent pas à mes "urgences" *). Bref, comme dit Eeguab à propos de Bob Dylan, "ma vie aurait été moins bien sans Robert [Wilson], beaucoup moins bien."

 

Alors c'est très stimulant de pouvoir repasser du temps du côté de son travail grâce au Festival d'Automne. Emouvant aussi, il semble lui-même l'être vraiment lors de différentes interventions. 

 

Il reste encore quelques séances vidéo, l'exposition, la découverte de Peter Pan et la reprise d'Einstein on the Beach (pour lequel j'ai été infoutu de trouver une place, j'enrage). Viendra aussi une reprise de Madame Butterfly en février. 

 

Je ne comprends pas comment j'ai pu rester resté 7 ans sans rien voir de lui (même si, bien sûr, l'argent), d'autant moins que Quartett était un régal (et un des sommets d'Huppert sur scène, si tant est qu'elle produise sur scène autre chose que des sommets, il semble de plus en plus permis d'en douter). 

 

Je me rends compte que c'est certainement à cause d'Isabelle Huppert que je me suis approché de ce travail. Depuis 1993 ou 1994, ç'aura quand même été sacrément la fête avec notamment les vus ou revus Orlando, La Flûte enchantée, Madame Butterfly, Une femme douce, Hamlet a Monologue, Time Rocker et donc Quartett.

 

... Comment j'ai pu rater Le Ring, Les Fables ou Lulu (la découverte du travail avec Lou Reed sur Time Rocker avait été si lumineuse) ? Donc c'est un peu con aussi, mais si vous ne connaissez pas, j'ai quand même envie de dire, renseignez-vous, jetez un oeil ; on ne sait jamais !  


 

 

Orlando - Bob Wilson


 

 

 

Madama Butterfly - Bob Wilson

 

 

 

 

Die Zauberflöte - Bob Wilson

 

 

 

 

Hamlet--a-Monologue---Bob-Wilson.jpg

 

 

 

 

 

Quartett - Bob Wilson

 

 

 

 

 

* Ainsi de The Old Woman, où mon enthousiasme n'a pu venir que du travail avec Dafoe et Barychnikov (déments de précision et de liberté) et de la joyeuse et splendide horlogerie de la mise en scène et de la scénographie.
 


The Old Woman - Bob Wilson

 

 

 

 

 

 

 

"Here we are now at the beginning of the fourth large part of this talk. More and more I have the feeling that we are getting nowhere. Slowly, as the talk goes on, we are getting nowhere and that is a pleasure. It is not irritating to be where one is. It is only irritating to think one would like to be somewhere else. Here we are now a little bit after the beginning of the fourth large part of this talk. More and more we have the feeling that I am getting nowhere. Slowly, as the talk goes on, slowly, we have the feeling we are getting nowhere. That is a pleasure which will continue. If we are irritated it is not a pleasure. Nothing is not a pleasure if one is irritated, but suddenly, it is a pleasure, and then more and more it is not irritating (and then more and more and slowly). Originally we were nowhere ; and now, again, we are having the pleasure of being slowly nowhere." John Cage, Lecture on nothing.


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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 19:15

 

 

Elodie Frégé - Comment t'appelles tu ce matin (02)

 

 

Elle

 

 

&

 

 

Lui


 

 Ludéal - Allez l'amour (02)

 

 

 


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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 03:13


Presque le temps de rien, mais tout de même, je regarde ça : 

 


Timothy Olyphant - Justified


Et aussi ça (ben oui) : 

 


MDNA - Madonna


Peut-être pas tout à fait la même ambiance mais les deux (liens vers les clips en cliquant sur les images) égaient et encouragent bien mes journées ! D'autant qu'au cinoche, en ce moment, c'est mauvaise pioche (pour MOIJE)...

 


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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 02:45


Gabbla - Tariq Téguia

Il se trouve que : c'est l'été, mais j'ai beaucoup, beaucoup de travail, et MOIJE me traîne une saleté… Aussi les billets deviennent-ils encore plus longs à écrire… Quelle guigne !

C'est alors que : je me rends compte que j'ai cessé de lire, autrement que pour le travail, depuis quelques temps, imperceptiblement… Parce que ce que j'étais en train de lire me demandait un effort particulier, et que, là, je n'y arrivais plus, pour quelques temps. Alors : tout à coup, il n'y avait plus "lire".

Et, tout à coup, je ne vais pas au festival d'Avignon pour la première fois depuis des années…

C'est alors que : j'ai besoin d'être vigilant. J'appelle Hermann. Il n'est plus jamais très loin. Même si je n'emmènerais pas nécessairement Le Jeu des perles de verre sur une île déserte, on dit comme ça. Simplement : je ne veux pas encore lui dire au revoir. Je sais aussi qu'il a ce pouvoir de me redonner un peu d'élan quand une paresse tentatrice veut triompher et m'engloutir peu à peu. Je sais. Je sais que j'attends trop pour aller revoir Inland.

"Cette impossibilité de se comprendre n'est peut-être pas si terrible. Il est certain que deux peuples et deux langues ne communiqueront jamais ensemble avec autant de compréhension et d'intimité que deux individus qui ont en commun la nation et le langage. Mais ce n'est pas une raison pour renoncer à se comprendre et à refuser le dialogue. Entre personnes d'un même peuple et d'une même langue, il existe aussi des barrières qui empêchent une parfaite communication et une pleine compréhension réciproque : les barrières de la culture, de l'éducation, du talent, de l'individualité. On peut affirmer que tout homme sur terre peut en principe exprimer ses idées à n'importe quel autre, et l'on peut prétendre qu'il n'y a pas deux êtres au monde à qui il soit possible de communiquer entre eux et de se comprendre vraiment, totalement, intimement : les deux thèses sont aussi vraies l'une que l'autre. C'est Yin et Yang, le jour et la nuit ; toutes deux ont raison, il faut de temps en temps se les remettre en tête, et je te donne raison dans la mesure où je ne crois naturellement pas non plus que nous puissions jamais tous deux nous comprendre parfaitement et complètement. Que tu sois Occidental et moi Chinois, que nous parlions des langues différentes, nous n'en parviendrons pas moins, si nous sommes des hommes de bonne volonté, à nous communiquer beaucoup de choses et à en deviner, à en pressentir l'un de l'autre beaucoup d'autres, au-delà de ce qui est exactement communicable. En tout cas, essayons."



Festival d'Avignon 2009
 

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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 00:00

Tout d'abord, je me permets de reposer ici la question de Claude, dans l'espoir que quelqu'un puisse lui répondre plus heureusement que moi. Mais : merci, Comprendre. Et : merci d'avance, donc.

"Connaissez-vous un film sur l'identité nationale ? Du genre d'un parcours de personnes qui recherchent dans leurs racines ce qui fait ce qu'ils sont sans pour autant nier que cela change avec le temps et que l'aujourd'hui de leur identité se révèlent par leurs racines mais aussi par le nouveau contexte dans lequel ils vivent. Un peu du genre mouton à cinq pattes mais dans le 7° art... pourquoi pas…"

Rappel : Claude n'emploie ce concept d'identité nationale que parce qu'il est de tristes circonstances.

Le film de Pedro Costa fait vivre des interrogations proches, mais pas exactement cette question-là dont j'imagine pourtant les réponses nombreuses… J'en profite ainsi pour signaler que Juventude Em Marcha est repris une fois par semaine depuis un mois maintenant. Merci, tout de même, le MK2 Beaubourg.

Depuis un mois… Et : sans transition… It's D&D, bitch... I see you… And I just wanna dance with you…



Daniel Okulitch alias Seth Brundle


Je ne sais pas vous, ou pas tous, mais perso : ça va franchement de travers, à tous les niveaux ou presque. Et : ça dure… Bien sûr : ça va passer. Ne m'en sors pas encore, mais tiens debout et tente d'opter ;-) à ma manière, déraisonnable… Je m'offre quelques respirations, financièrement insensées - alors déjà ce que je m'inflige me distrait de ce que je subis : ça me sauve, un peu. Beaucoup.

D'autant plus que - We keep on rockin' -, en trois titres : Bamboo Blues, The Fly et Purgatorio

Sans oublier que : je suis encore dans mon au revoir avec No Country for Old Men, tiens, il repasse au Max Linder, de-ci, de-là, ce serait bien, ça…

Je recommence… We keep on rockin'

"Chaque individu de Castalie, chaque Castalien devrait connaître seulement deux buts et deux idéaux : réaliser la plus grande perfection possible dans sa spécialité et lui conserver sa vie et son élasticité, conserver les siennes aussi, en gardant sans cesse présent à l'esprit ce qui lie cette discipline aux autres, et crée entre elles toutes une amitié profonde."



Bamboo Blues


Dans cette partie de carte avec l'adversité et mon pire ennemi - alias MOIJE, ben oui, comme tout le monde -, belote : quelle belle après-midi passée en compagnie de Pina Bausch et sa troupe, quel plaisir des retrouvailles… Trop longtemps que je n'avais pu voir une œuvre du Tanztheater Wuppertal.

Quelle joie aussi de pouvoir y inviter mes parents, pas venus à Paris depuis huit ans, et qu'ils puissent être heureux de découvrir ce spectacle, d'apercevoir cet art qui leur est encore plus étranger qu'à moi, et que : quelque chose passe… Feels like the crowd is sayin'

J'en avais les larmes aux yeux tant cela faisait longtemps, déjà, que je n'avais pu voir tant d'exigence, et délivrée sans ostentation, sur un plateau. Non que cela n'existait pas, sans doute, mais le hasard (des disponibilités) et la nécessité (financière) m'avaient cantonné ailleurs.

"Ce deuxième idéal, l'idée de l'unité interne de tous les efforts spirituels des hommes, l'idée de l'universalité, a trouvé son expression parfaite dans notre Jeu illustre. Il se peut qu'à certaines époques il soit nécessaire au physicien, au musicographe ou à tout autre homme de science de s'en tenir rigoureusement, ascétiquement à sa spécialité, et qu'un renoncement à l'idée de la culture universelle favorise sur le moment le tour de force particulier qu'il accomplit."

Alors je ferme les yeux, et persiste le ballet impossible et possible des hommes et des femmes. Le sourire me revient quelques instants. Oui, cette légèreté qui embrasse toute la palette du vivant, étrangère à toute désinvolture, oui, cette légèreté-là… Oui.



The Fly


Rebelote, dans les quinze jours qui suivent, avec la création mondiale de The Fly, l'opéra, au Théâtre du Châtelet. Howard Shore à la partition, David Cronenberg à la mise en scène : raisons de ma présence, et en orchestre… Aussi saurai-je bientôt si mon banquier est mélomane.

Bien trop puceau en musique contemporaine, et plus encore en Opéra, pour être simplement capable d'appréhender la totalité de la proposition, j'ai donc surtout vogué entre le sur-titrage, la mise en scène ou tout ce que mes yeux pouvaient étreindre, et l'interprétation. Le premier acte fut une jouissance presque inattendue. Au final : grand bonheur. Bet you didn't see this one comin'… 

"En tout cas, nous, Joueurs de Perles de Verre, nous ne devons jamais approuver ni pratiquer cette limitation et ce narcissisme, car notre tâche est précisément d'être les gardiens de l'idée de l'Universitas Litterarum, de son expression suprême, notre noble Jeu, et de les préserver sans cesse de cette propension des différentes disciplines à se contenter d'elles-mêmes. Mais comment pouvons-nous préserver ce qui ne souhaiterait pas l'être ? Et comment pouvons-nous obliger l'archéologue, le pédagogue, l'astronome, etc., à renoncer à se cantonner dans sa science particulière et à ouvrir sans cesse ses fenêtres sur toutes les autres disciplines ?"

Si le cœur vous en dit, séance de rattrapage le 2 août sur France Musique à 20h : mes petites oreilles pourront alors se tendre davantage vers la partition (apparemment souvent tièdement accueillie).

Particulièrement impressionné par le jeu et la présence de Daniel Okulitch. Et vive le Canada !



Purgatorio


Dix de der', dans les mêmes délais, aux abords du Purgatoire de Roméo Castellucci, dont c'est le premier spectacle que je découvre… Je ne saurais totalement dire si cela me plaît, tant cela semble à des années lumières de ma sensibilité (mais peut-être seulement en surface, ou par moments). En tout cas, je suis avec, ça, je le sens, et bien que : vraiment, dérangé, comme cela m'arrive plus que rarement.

"D'autres siècles se sont réfugiés dans l'union de l'esprit et de la religion, de la recherche et de l'ascétisme […]. Ici, c'est par la méditation, par la pratique des multiples degrés du Yoga que nous cherchons à exorciser la bête tapie en nous et le diable qui niche dans chaque science. Or, vous le savez aussi bien que moi, le Jeu des perles de verre a aussi son diable qui le hante ; ce jeu peut conduire à une virtuosité creuse, au narcissisme des vanités d'artistes, à l'arrivisme, à l'acquisition d'un pouvoir sur autrui et par là même à l'abus de ce pouvoir."

Je suis tellement heureux que ce spectacle existe.

Je suis tellement heureux que cela soit possible. Ah, you gonna have to remove me… Cause I ain't goin' nowhere… Certains s'indignent du coût de ce spectacle. Quel horizon nécessaire pourtant, à mes yeux, que l'argent puisse être perdu par nous. Œil pour œil, pour une fois. Quelque chose comme ça. Plus sérieusement : quand il sert tant d'audace. Stupéfiants comédiens. Extraordinaires de présence et d'intensité vraies. Jamais dans la démonstration ou la performance.

Bien sûr, cela demande beaucoup, cela demande sans limite : quelle réconciliation profonde quand un artiste fait confiance à ce point, et, à mes yeux, sans complaisance, à qui se tourne vers son oeuvre. Ce respect des spectateurs… Quel travail… Quelle formidable proposition…



Jeff Goldblum alias Seth Brundle


"C'est pour cela que nous avons aussi besoin d'une autre éducation que de celle de l'esprit, et que nous sommes soumis à la morale de l'Ordre, non pour échanger la vie active de notre esprit contre une existence végétative et rêveuse de notre âme, mais pour être capables au contraire des plus grands exploits intellectuels. Nous ne devons ni fuir de la vita activa dans la vita contemplativa, ni inversement, mais faire alternativement route vers l'une ou vers l'autre, être chez nous dans chacune d'elles et participer à toutes deux."… Toujours, oui, le Jeu des perles de verre, toujours à mes côtés, aussi. C'était amusant, aujourd'hui, que les quelques pages relues fassent tant écho au bon versant de la trentaine de jours passée.

Voilààààà, c'est fini… Il ne s'agissait que d'être un peu reconnaissant envers ces spectacles vivants, providentielles perfusions depuis un mois… Et bien plus que ça.

J'espère maintenant revoir le film de Cronenberg, puisque la création de l'opéra a inspiré sa reprise… Histoire de continuer à saboter la haine… Dedans et dehors…

Gimme gimme more


Et pouvoir tenir tête, hors de l'eau, gimme more, je vais rassembler mes petites forces encore, et pouvoir continuer à encaisser, gimme gimme more. Et : oui, avec Britney, aussi, je danse… et bla bla bla qui mal y pense :-)





(mon film Grindhouse préféré)



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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 21:59

D'abord, MOIJE dirais que c'est l'exception qui confirme la règle. Parce que ma règle, dans cette catégorie de billets, c'est : autre approche - et strictement cinématographique -, que les liens, des affinités électives… Mais cette catégorie-là, pour l'instant… elle n'en a qu'un de billet ! Ben oui, forcément, vu mon rythme de publication, ça ne déborde pas encore de partout. Qui m'aime bien me fera confiance : en vérité, je vous le dis, c'est l'exception. Donc : ce n'est pas rien !… De quoi ça cause dans le poste ?

Il était une fois un livre à la première personne du tellement singulier qu'il faudrait être aveugle - déni de réel, quand tu nous tiens - pour ne pas s'y reconnaître soi-même… par-ci…  par-là… partout ?... Il était une fois l'aventure d'une bloggeuse… d'un blog… des blogs… de ceux qui les lisent… les mêmes ?... Et qu'est-ce qu'elle peut bien vouloir dire sur nous, cette aventure ?...

Chacun verra midi à sa porte, en tout cas Nicole Versailles vient l'ouvrir : lucide, précise, drôle et résolument… confiante.

Parce que : cela fait trois ans qu'elle fait sacrément vivre son blog, Nicole, et elle y tient. Je veux dire que : ce n'est pas parce qu'elle a perdu son anonymat, ou parce que le succès a ses pièges et ses à-côtés éreintants, ou même parce qu'elle est maintenant publiée qu'elle va cesser (de tout cela aussi, il est question). Ben non.

Le blog : elle y croit.


Depuis mars en Belgique, et juin en France...


Il est temps de préciser que ce billet n'est pas destiné à contrôler qui de mon vaaaaaste lectorat prend le soin de jeter un œil à mon éclectique - car je suis Délicieux&Diversifié, n'est-il pas ? - sélection de blogs…

Il est temps de le faire parce que quand même (mais ma légendaire mansuétude t'absout si tu ignores encore ce fait) : c'est le premier bouquin publié de COUMARINE ! Et Coumarine, cela fait près d'un an, déjà, que nous faisons heureusement connaissance - "virtuellement" s'entend -, et en tout cas, perso, je ne m'en remets pas. Coumarine, pour moi : c'est dans la catégorie "Chapeau bas".  Et tu le sais peut-être déjà.

Alors pour en savoir, beaucoup, beaucoup plus, il faut aller voir par ici - dans la rubrique "mieux vaut s'adresser à Dieu qu'à ses saints" -,et puis aussi, si tu n'as pas un bon libraire à portée de promenade, viens regarder par là, ou bien , et sûrement maintenant dans plein d'autres endroits : TOIQUIVOIS.

Comme je suis l'homme de tous les retards, j'avoue que le deuxième livre de Coumarine est déjà disponible en Belgique et qu'il s'annonce - car j'en "connais", MOIJE, des gens qui l'ont déjà lu aussi celui-là - fort différent. De même que je trouve le premier globalement fort différent des textes du blog : Petites paroles inutiles, donc. De même que les textes du blog offrent d'appréciables variations de styles, de sujets, d'approches, et j'en passe, mais jamais ne m'en lasse, et toujours je la reconnais : oui, le lecteur intelligent aura compris qu'avec Coumarine, je ne m'ennuie jamais. Le lecteur très intelligent ne le prendra pas de travers à se demander si avec lui je m'ennuie parfois : ce n'est pas késkejédi. Cette digression n'est qu'un exemple des subtilités tendance "panier de crabes" (indémodables, se portent aussi bien printemps/été que automne/hiver) que Nicole Versailles - tout le monde suit ? - épingle, sans cynisme et sans s'épargner, dans Tout d'un blog.

Mais de quoi parlais-je avant d'avoir le toupet de me couper la chique ?...  Du second livre que j'attends avec encore plus d'impatience ! Rappel aux bien mauvaises langues qui auraient la tentation de siffler ici : oui, un escargot peut être impatient. Autant dire que je crois joyeusement que cette rubrique connaîtra une nouvelle exception.



J'AI PAS (TOUT A FAIT) FINI



PS : le lecteur suprêmement intelligent et qui, dans bien des cas - je ne dis pas tous ! -, aura déjà lu Tout d'un blog avant moi, aura compris que je tentais de m'attacher ici à une forme d'humour "made in blog". Et ce même lecteur - TOI, évidemment - d'en déduire, ou de se rappeler, que le livre aborde ce sentier - cette rivière ? j'te kiffe grave, la "Petite sardine" ;-) -, aussi facétieusement que mille et un autres.

PPS : le lecteur incroyablement attentif - et que j'aide volontiers un peu, parce que je ne suis moi-même qu'attention et gentillesse - remarquera que ce billet ouvre la deuxième année de ce blog incroyable dont j'ai l'insigne honneur d'être le serviteur. "Lâchez vos comm's" ?

PPPS (pour l'occase, quand même, je vise mon record de PS) :
Lecteur de blog(s), je mets le "s" entre parenthèses car même ma modestie incomparable ne peut me faire oublier qu'ils sont légion, ceux qui ne peuvent se satisfaire que du mien : CE LIVRE EST POUR TOI.
Futur bloggeur, rien ne t'empêchera de faire les erreurs que tu dois faire - de rien, ma sagesse t'en prie -, mais comme tu ne pourras pas les faire toutes - quoique - : CE LIVRE EST POUR TOI.
Bloggeur, que tu débarques, que tu sois un ancien de chez les anciens, entre les deux, ou même ailleurs, il est toujours précieux de faire un point sur la mise, pardon, de faire une mise au point : CE LIVRE EST POUR TOI.
Blog-addict (sous quelque forme que ce soit) : ce livre devrait t'être prescrit, parles-en à ton médecin.

Ce livre est uniquement déconseillé à ceux qui ont besoin de croire dur comme fer que les formes d'expression à la première personne se résument à des actes narcissiques improductifs ignorant autrui, le monde et leur(s) père(s). Gageons qu'il n'y a pas trop de ces généreux et libres penseurs sur ces pages… Ou alors je parle vraiment chinois, et c'est sûrement un atout pour l'avenir.

PPPPS : euh... non... rien, c'est simplement parce je suis drôle.


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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 22:17


Mon nombril


A un moment, tu continues à te dire qu'il est urgent de demeurer déraisonnable…

Tu continues…

Ce qui rend ce moment singulier - alors que tu continues, que tu es dans la même lancée de ta vie, toujours la même, et toujours contre les mêmes murs -, c'est que maintenant, ces murs, tu commences à distinguer vraiment de quoi ils sont faits, comment ils ont été construits, et ce qui assure leur permanence presque ancestrale. Tu es moins ignorant, moins naïf, un peu moins bête en somme… mais tu restes une bête de somme. Hum, hum…

Tandis que te trotte dans la tête : "L'attitude humaine, dont la musique classique est l'expression, est toujours la même ; elle a toujours pour fondement la même espèce de connaissance de la vie et pour but le même genre de maîtrise sur le hasard. La musique classique est un geste qui signifie : je sais le tragique de la condition humaine, je me rallie à la cause du destin humain, de la vaillance, de la sérénité ! Que ce soit la grâce d'un menuet de Haendel ou de Couperin, que ce soit la sensualité sublimée en un geste de tendresse, comme chez beaucoup d'Italiens ou chez Mozart, ou encore l'acceptation tranquille de la mort, comme chez Bach, il y a toujours là une bravade, un héroïsme, un esprit chevaleresque, et l'accent d'un rire surhumain, d'une gaieté immortelle. C'est cela qui doit vibrer aussi dans nos jeux de Perles de Verre, dans toute notre vie, dans nos actes et dans nos souffrances."…

Pourtant, à un moment, comme ça, tu te dis : ok, je persiste dans ma première lancée, celle qui ignorait les murs, et je vais m'exploser. Et tu sais que ça ne veut pas dire : je vais m'éclater. Au contraire. Mais : tu le fais. Parce que tu en es là.



Soleil couchant et levant


Tu es entre les murs (et ils ne sont pas quatre, tu ne saurais d'ailleurs les compter). Tu as plongé tes mains au creux de toi pour y abriter ce qui te reste de vivant. La petite étincelle. Et tu souffles.

Et tu sais que cela ne va pas suffire. Mais tout de même : tu fais un feu. C'est le tien. Tu tentes simplement de le faire grandir jusqu'à toi, ta propre mesure, ton propre aujourd'hui.

Cela consume toutes tes forces. Tu disparais. Tu n'es plus que ce feu-là. Peut-être que tu fais ça pour éclairer davantage les murs, pour les connaître plus intimement. Ou tu deviens… un flatliner, avec évidemment la tentation d'en rougir de honte ! A un moment, tu essaies de voir ton possible au-delà. Tant bien même tu n'attends d'autres dieux que les humains.

Peut-être que tu fais une prière. Tu ne la dis pas. Tu la fais. Tu verras bien. Tu es dedans. Et dehors : tu ouvres alors ce qui est encore à portée de main derrière les murs, ici Twin Peaks, là, Le Jeu des perles de verre

Cela s'engouffre. L'explosion a lieu.

"Il existe bien des espèces et bien des formes de vocations, mais l'essence et le sens de l'aventure qu'on vit ainsi restent toujours identiques : ce qui éveille l'âme, la métamorphose ou la sublime, c'est toujours qu'à la place des rêves et des pressentiments intimes soudain un appel du dehors, un fragment de réalité s'impose et agit."



Dehors et dedans


Maintenant tu as explosé. De rire. Avec ton cul par terre. Au milieu des murs qui sourient. Dans leur indifférence ostentatoire. Mais maintenant ils TE sourient aussi, parmi les autres. Ils viennent d'apprendre que tu vas rester. Rien d'important. Ce n'était que toi. Tu voulais voir si tu pouvais te sauver la vie. Et ce n'est pas un au-delà que tu as vu. Mais tout le contraire. C'est déjà ça.

Tout va bien. Laura Palmer ne sera jamais morte, mais éternellement assassinée. Tu trouves ça rigolo de percevoir le film comme incomparable - au double sens - à la série, peut-être tu essaieras d'en parler (et même si brillent dans la série tant de moments plus intenses que dans tant d'autres moments télévisuels). Tu sais qu'un jour cela a été inouï. Mais ce n'est pas ton chemin. Cela, c'est de l'histoire. Ton chemin, c'est : aujourd'hui. 

"Prépare toi, non en essayant de forcer les bonnes idées à venir, mais simplement en te répétant souvent, à partir d'aujourd'hui, que dans les prochains mois, une tâche belle et solennelle t'attend, en vue de laquelle il faut que tu te fortifies sans cesse, que tu te concentres, que tu te mettes en train."

Il ne s'est rien passé. Et son contraire. Il n'y a rien à dire, et tu rêves de sage silence, mais ton premier apprentissage est : le rire. Tu ris. Et plus seulement de toi. Il n'y a plus beaucoup de temps. Il t'en reste, encore une fois, bien moins qu'avant. Alors quoi ?... Tu es un peu hagard. Le livre d'Hermann à la main, tu commences à le relire en marchant. Tes pas te ramènent vers tes endroits les plus chers. Tu vas pousser la porte d'une salle de cinéma.

Je recommence.


 
J'en étais là...


PS : les citations sont extraites du Jeu des perles de verre d'Hermann Hesse.


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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 03:16

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Avant de revenir sur le travail de Pedro Costa, avec film revu jeudi soir toujours en sa présence - et immense moment à nouveau -, je fais une pause avec mon livre du moment.

Mon livre du moment, vous savez ?

Euh… je l'ai commencé… fin novembre... si, si, je vous en avais parléLe Jeu des perles de verre, Hermann Hesse via Tarkovski. Quand je vous dis que je suis un rapide ! J'en suis au premier tiers. Twin Peaks aussi…

A ma décharge, je lis ailleurs, en rapport étroit avec mes diverses implications. Là, c'est autre chose : je vis avec. Je relis. Certains jours, je le prends simplement dans mes mains. Cela se dépose. Et je crains déjà comme j'oublierai vite : j'en profite. Même si je peine, aussi, à me débarrasser de toute culpabilité quant à lire quelque chose selon mon seul désir, surtout le plus profond. Je consacre déjà tellement de temps au cinéma. Sans doute, oui aussi, c'est pour ça que cela s'étire ainsi. Rien n'est pur. Autre débat.

J'avais d'abord envie de partager ça : "  "- Je crois comprendre, dit Valet. Mais ceux qui ont des préférences et des aversions aussi fortes ne se trouvent-ils pas être tout simplement des natures plus passionnées, alors que les autres ont des tempéraments plus calmes et plus doux ?



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- Voilà qui semble vrai et qui ne l'est pourtant pas, fit le Maître en riant. Pour être bon à tout et à la hauteur de toutes les tâches, il ne faut certes pas manquer de force d'âme, ni de dynamisme et de chaleur, mais en regorger. Ce que tu nommes passion, ce n'est pas une force de l'âme, ce sont les frictions entre l'âme et le monde extérieur. Là où règne une humeur passionnée, la force du désir et l'élan n'a rien de débordant : elle est dirigée vers un but individuel et erroné, d'où cette atmosphère de tension et d'orage. Quiconque dirige les forces les plus hautes de son désir vers le centre, vers l'être véritable, la perfection, paraîtra plus calme qu'un passionné, parce que la flamme de son ardeur ne sera pas toujours visible, parce que, par exemple dans une discussion, il ne criera ni ne gesticulera. Mais, je te dis : il faut qu'il soit plein d'ardeur et de flammes !



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- Ah ! si seulement on pouvait acquérir le savoir ! s'écria Valet. S'il y avait une doctrine, quelque chose à quoi l'on pût croire ! Tout se contredit, tout se dérobe, il n'y a de certitude nulle part. On peut tout interpréter dans un sens comme dans le sens opposé. On peut déceler dans l'ensemble de l'histoire universelle un développement et un progrès, mais aussi bien n'y voir que déchéance et absurdité. N'existe-t-il donc pas de vérité ? N'y a-t-il donc pas une doctrine qui soit authentique et valable ? "

Le Maître ne l'avait jamais entendu parler avec autant de violence. Il parcourut encore un bout de chemin, puis il dit : " La vérité existe, mon cher, mais la "doctrine" que tu réclames, l'enseignement absolu qui confère la sagesse parfaite et unique, cela n'existe pas. Il ne faut pas non plus avoir le moins du monde la nostalgie d'un enseignement parfait, mon ami ; c'est à te parfaire toi-même que tu dois tendre. La divinité est en toi, elle n'est pas dans les idées ni dans les livres. La vérité se vit, elle ne s'enseigne pas ex cathedra. Prépare-toi à des luttes, Joseph Valet, je vois bien qu'elles ont déjà commencé."  "



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Cette dernière intervention du Maître, je l'avais recopiée à la main, à l'époque où je lisais le journal de Tarkovski. C'était dedans. Un des trésors. Les mirages de la passion, je peux me tromper, mais je crois que j'avais déjà compris. Pour de bon : dedans. Je sens que la flamme est ailleurs. Toujours la question de l'amour, sous toutes ses formes : un être, une œuvre, un artiste, une rivière…

Plus récent pour moi en revanche, et cela coïncide avec le désir devenu entier - c'était donc le moment - de lire ce livre : le renoncement aux doctrines. Ou alors, leur seule acceptation dans un mouvement que l'on sait transitoire. Un morceau de chemin. Un instant seulement. Déjà pas mal de temps que j'ai écarté les doctrines, dans ma tête, mais je sens que c'est en train de m'arriver au corps, à la main, à la voix, TOIQUIVOIS, pour de bon. Je peux dire que cela a coïncidé avec l'ouverture de ce blog. MOIJE n'aurais pas pu commencer cette aventure, sinon. J'y reviendrai. 

Pour être plus précis, je crois que j'étais dans la confusion. Parce que l'urgence, ce n'était pas les doctrines : mais les Maîtres. Mon désir profond, c'était ça : apprendre avec un Maître. Oui, ça, j'y crois, la vérité aussi, toujours, ça je le garde : les Maîtres. Et donc : les vrais. Et donc : tout le contraire de la doctrine. Comme dans ce texte magnifique. Un Maître n'est pas un gourou.

Alors, je devais lire les doctrines, et vouloir m'en nourrir, et je lisais des maîtres, mais qui n'étaient pas le mien, comme un ersatz de ça. Une boulimie quand rien ne répond à la faim. On compense comme on peut. Je ne sais pas si j'ai tout à fait digéré ça, encore. J'ai le sentiment que c'est en train d'arriver. Accepter de ne pas en avoir eu. Enorme culpabilité par rapport à ça : ne pas pouvoir m'empêcher de penser que je n'en ai pas été digne. Alors que, beaucoup plus simplement, mon parcours ne permettait sans doute pas cela, et d'autres choses, plus compliquées…

Et là, aujourd'hui, certainement : c'est trop tard. Cela n'arrivera plus. Alors je crois que je commence à l'accepter. Au lieu de rêver mes regrets. Et j'essaie de ne pas en vouloir trop à ce monde qui parsème la vie de deadlines de plus en plus étroites et arbitraires. Autre débat encore. Car il y a sans doute deux manières de s'inscrire dans ce type de voyage. Celle de la très grande jeunesse, pure élan du vivant, vocation qui ne se vit encore que dans sa flamme encore vierge.

Et celle où l'on a commencé à suffisamment désapprendre.



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PS : il y a bien sûr un écho dans la révélation Pedro Costa. Qui est pourtant ailleurs. Qui n'est pas mon espace, pour faire court. Mais qui m'apparaît comme un Maître. Je ne dis pas pour MOIJE, ce n'est pas mon propos. Aussi, Tarkovski, Lynch, Cronenberg, ou Eastwood, je les regarde en Maîtres, et non en cinéastes fétiches ou cultes. Cinéastes fétiches : ça, c'est l'approche passionnelle, je trouve, et les distinctions sont foison, dans l'appréhension et ce que l'on y puise. Clin d'œil à Valclair qui persiste à m'y réduire :-) Mais je ne conteste pas nécessairement en avoir, par ailleurs, des cinéastes cultes…

PPS : comme ça, encore, en flash info, les films en photos font partie de ceux que je tiens à revoir dans les semaines à venir…



ou bien (/et ?)



Je recommence

J'ai peut-être suffisamment désappris

Je veux me moquer encore des deadlines

Je sais que personne n'est indigne, mais qu'il y a peurs, pressions, fatigues, etc…

Je vais aller le chercher

 
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24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 02:34
Twin-Peaks.jpg


Je commence à regarder la série Twin Peaks. Pour la première fois. J’ai vu le film à sa sortie. Un nombre certain de fois. Je me souviens de l’indifférence voire de l’ironie de la (majorité de la) critique à l’époque. Cela arrive que le temps répare, que la critique se trompe - ou retarde -, et même qu’elle le reconnaisse. C’est arrivé avec Twin Peaks : Fire Walk with Me. C’est déjà ça.


J’ai vu le film (et le revois presque chaque fois que possible au cinéma dans des conditions décentes). Tu le sais : une photo est passée ici. Est-ce que j’en parlerai un jour ? Je ne sais pas encore si j’aurai la force - ou ce que tu veux, ou ce qui me regarde - de parler des films majeurs de David Lynch. Ce n’est pas grave.

Ce qui compte, c’est : voir Twin Peaks : Fire Walk with Me, Lost Highway, Mulholland Drive et Inland Empire. Malaisé pour trop de monde encore. Qu’on aime ou pas.

Je trouve que : il faut voir ces films. Nécessairement. Sans doute pas n’importe quand.

Il paraît que les fans de la série ont été déçus par le film. Difficile de douter qu’il s’agisse de procès proches de ceux qui comparent les livres et leurs dites « adaptations ». Passons… Quand on a vu le film d’abord - ce qu’on appellerait aujourd’hui le « prequel » -, cela peut éveiller une sensation étrange et triste à la fois de découvrir la série. Sans Laura. On a beau le savoir : autre chose de le voir. Il y a fort à parier que je vais résonner, beaucoup…


Andre---Tarkovski.jpg


Je commence à lire Le Jeu des perles de verre de Hermann Hesse.


Qu’est-ce que ça a à voir avec la choucroute ?

Je lis Le Jeu des perles de verre de Hermann Hesse parce que cela fait environ dix ans que j’attends de le lire. J’attends que ce soit le moment, je ne sais pas si c’est le moment, je n’en peux plus d’attendre : alors, c’est le moment. Quand tu as attendu dix ans, tu comprends que tu as peur : alors il ne faut plus attendre.

Je lis Le Jeu des perles de verre de Hermann Hesse parce que cela fait environ dix ans que j’ai lu le journal d’Andreï Tarkovski, le nécessaire et beau journal de Tarkovski. Andreï m’a dit de le lire. Je sais que je peux lui faire confiance. Et dois. Je t’en reparlerai un jour. Je ne dis pas tout le monde. Et puis un autre jour, j’ai essayé de trouver la tombe d’Andreï Tarkovski. Et je n’ai pas pu. Mais je vais… tu sais ?

Et, tu sais, demain... Demain, je pourrai retourner au ciné.


Twin-Peaks---Laura-2.jpg


Je commence à regarder Twin Peaks

Je lis Le Jeu des perles de verre

Je recommence.
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