
En outre, ça me paraît déjà assez gratiné. De l’art de couper les cheveux en… ?
Bref, j’ai la D&D attitude : ça va passer.
Ou pas du tout.
Cela dit, j’aime vraiment beaucoup le champagne. C’est confirmé.

Il semble fréquent de reconnaître que la première écoute d’une œuvre musicale, ou même simplement d’une chanson, n’est pas toujours l’endroit le mieux placé pour arrêter son plaisir ou/et son point de vue.
Faut avouer : ça, déjà, il fallait oser l’écrire comme ça. MOIJE a/est encore frappé. Comme le ch…
Pardon. Pour la chanson : reconnaissons évidemment l’avantage de la durée. Tu peux réécouter sans en prendre pour trois heures, et d’ailleurs tu vas réécouter, parce qu’avec un peu de chance : ça va passer 666 fois aujourd’hui entre le transistor ( ?), ou l’i-chose, et la télé.
Sérieusement : je ne connais pas beaucoup de gens que ça intrigue le nombre de fois où l’on écoute un CD (qu’il dure 45 minutes ou 4 heures).
En revanche, quand tu vas voir beaucoup de films deux fois, et certains plus, et d’autres bien plus : là, tout à coup, c’est louche… Si, si. C’est presque, comme qui dirait, contre nature. Alors, en général, ce qui est renvoyé à l’expéditeur : tu es un passionné. En l’occurrence, non, et d’ailleurs revoir tant de films réduit le nombre de films « découverts ». Quoique... Mais le temps est compté. Donc non. Pas passionné du tout. Mais ça neutralise efficacement le risque du dialogue. Je ne suis pas en train d’écrire que le cinéma doit être la première urgence de tout le monde… Je m’interroge sur des différences de perception. Elles me semblent tout sauf anodines.

Le fait de vivre avec la musique est généralement, plus ou moins, intégré. Faut dire, ça ne date pas d’hier la musique, donc : ça doit aider. Idem : la littérature. La foule en délire aura compris que je ne m’arrête ici qu’aux formes d’expression les plus accessibles, les plus partagées. Même MOIJE vis avec la musique et la littérature. Pas toute et toute. Mais pas au p’tit bonheur la chance non plus.
Vivre avec le cinéma : je ne trouve pas. Que ce soit intégré. Evidemment je ne parle pas des pros, des cinéphiles ou vores - je ne dis pas « Vors » -, etc. ... A la limite, il peut exister un rapport au DVD, à la vidéo ou ce que tu veux, et c’est très bien, déjà ça. Mais le cinéma est ailleurs. Cela peut le prolonger, parfois.
Ce qui pointe : la musique et la littérature peuvent se vivre beaucoup de chez soi, et l’on peut les faire suivre (en promenade, au café, toi qui vois). Pas le cinéma. Il faut le suivre. Et il faut sortir. A chaque fois. Pas le choix. Etre avec d’autres. Presque pas le choix : à 10h00 du matin pour de Oliveira, la foule se gère sans C.R.S., ça va.
Evidemment, on se heurte à un aspect strictement économique. Revoir un film, cela coûte plus cher que de remettre un CD dans la chaîne ou de reprendre le livre dans la bibliothèque. Donc la poule et l’œuf se mordent la queue et je suis bien embêté : ils ne trouvent pas mais ça reste indécent.
Pourtant, je ne peux pas m’arrêter à ça, même si c’est incontestable, parce que l’étonnement singulier ET fréquent – combien de fois tu l’as vu ? -, mais vite évacué, ne relève pas de ça en premier lieu. Et avoir bien des moyens ou bien des cartes illimitées ne change pas la (mal)donne tant que ça. Vous ne trouvez pas ?... Parce que vraiment, sinon... D&D téléphone maison.

PS : et n’oublions pas ce qu’a dit Fanny Ardant… « La veuiiiie saiii… come dai bullll’ deu champaaagne ! ». (Pas obligé de me croire, mais j’imite mieux à voix haute).
Oh et puis m... c’est les fêtes :
