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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 21:36


Ce cher mois d'Août - Miguel Gomes

 

 

 

Pour qui sera dans les parages de Paris, le mois de juin mettra le Portugal à l'honneur et notamment le cinéma, en proposant :

 

Tabu de Miguel Gomes le 1er juin

 

Gebo et l'ombre de Manoel de Oliveira le 8 juin

 

Filme do Desassossego de João Botelho le 9 juin

 

Alice de Marco Martins le 9 juin

 

Ce cher mois d'août de Miguel Gomes le 9 juin

 

La dernière fois que j’ai vu Macao de João Pedro Rodrigues et de João Rui Guerra da Mata le 15 juin

 

Le tout - Au 104 le 9 juin et au MK2 Beaubourg pour les autres dates - avec toutes sortes de rencontres, et également des programmes de courts métrages, grâce à la septième édition des Parfums de Lisbonne et aux Chantiers d'Europe... 

 

 


 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 13:02


Pater - Alain Cavalier

 
2011 commence sérieusement à se finir, et dans le marketing envahissant de Noël, tout n'est pas nécessairement à fuir. Parmi les films qui auront beaucoup compté pour MOIJE cette année, il reste bien Pater d'Alain Cavalier, l'aventure joyeuse menée avec Vincent Lindon.

Alors, pour qui sera ou passera par Paris, le jeudi 1er décembre, à 19h00 : la librairie Ciné Reflet, propose une rencontre avec le filmeur autour d'un verre, à l'occasion de la sortie du coffret DVD Les Braves.

Cela fera parfois sourire, mais je pense bien que ça ne doit pas être désagréable de passer un petit moment en compagnie d'Alain Cavalier.



PS : mardi 29 novembre, même lieu, même heure, même formule avec la réalisatrice Claire Simon. (Je ne connais pas son travail).

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 13:57


Isabelle Huppert - Médée miracle

 

 

 

Depuis le mercredi 30 mars dernier, le Reflet Médicis propose de découvrir Médée Miracle de Tonino de Bernardi. J'attendais de voir ce film depuis un certain temps (et j'avais pu croiser Rosatigre), et le voilà sorti en France presque secrètement. Comme je ne me sens pas spontanément proche du travail du réalisateur, ou je le crois, je profite d'une "rencontre" avec lui pour y aller, conservant cette impression que la présence de l'autre, ce que j'en perçois, m'aide parfois à approcher ce qu'il cherche.

Pour le film, je repasserai (et volontiers) : la séance était bondée, ce que j'avais oublié d'envisager n'ayant plus du tout l'habitude que ça (m')arrive ; j'étais alors bien trop mal placé pour dépasser un simple aperçu de la proposition (1). Bref, le monsieur arrive, il y a aussi sa fille, qui joue dans le film : leurs présences me séduisent immédiatement (ou je me séduis immédiatement avec elles). J'ai l'impression que ça a à voir avec la bonté, que c'est ça qui émane fortement d'eux d'emblée.

Sans doute, je ne peux qu'avoir envie de suivre une démarche qui privilégie le possible à la démonstration, l'ambivalence à la schématisation (ou la relativité à l'absolu, pour reprendre les mots que le réalisateur emploie). Mais ce qui pourrait aussi devenir réducteur via la formulation, si le volontarisme l'emportait sur la recherche dans le processus créatif, me semble bien étranger aux deux films que j'ai pu commencer à regarder : la nature profondément organique de leur cohérence me semble évidente, bien qu'intime, presque secrète. Pas étonnant alors pour MOIJE que ce réalisateur ait depuis longtemps souhaité travailler avec Isabelle Huppert, et réciproquement.

Le distributeur italien du film évoque à un moment la manière dont, selon lui, Isabelle Huppert accomplit un véritable autoportrait du réalisateur (et, selon lui encore, peut-être son plus grand autoportrait à ce jour). Et de ce que j'ai cru voir et entendre du film et de l'homme, je trouve ça très troublant et très juste. Cela me rappelle que j'aimerais un jour tenter de parler de cette différence entre les interprètes dont le travail se fonde et se nourrit presque exclusivement sur le/du personnage qu'ils jouent et ceux dont le travail intègre profondément l'œuvre. (Je le dis pour le faire).

Mais ce n'est pas pour Huppert que j'ai "craqué" ce jour-là (ça, c'est fait depuis longtemps), et il serait dommage que les allergiques à l'actrice se détournent de cet "italien en fuite". Tonino de Bernardi préfèrerait dire : "Je n'appartiens pas au cinéma italien" (2), mais se reconnaît aujourd'hui italien parce que les films qui tentent de naître dans son pays d'origine sont en danger, plus que jamais (et comme tant d'autres choses), avec Berlusconi et ses sbires. D'autant que quoi que je finisse par penser du film, et qu'il me plaise ou non, je ne peux déjà plus refouler cette intime conviction d'avoir vu un artiste, grand ou/et misérable mais rare. C'est le second film que j'aperçois de lui, et le premier en salle. Il a été tourné il y a quatre ans déjà. Il sort seulement maintenant. Dans une salle. J'ai l'impression que ces situations catastrophiques se multiplient, même en France, même à Paris. Mais j'essaie de préférer penser : tant qu'il y a des miracles.


 

 

Médée miracle - Tonino de Bernardi 



(1) Je ne connais rien à Médée, comme je ne connais rien aux grands mythes : j'ai vu, avec beaucoup de joie, la Médée déjà interprétée par Huppert au théâtre dans une mise en scène de Jacques Lassalle ; aperçu le film de Pasolini aussi il y a longtemps ; je me souviens simplement de la version la plus courte et la plus célèbre, en tout cas en France, du mythe. Cela ne m'aura pas vraiment empêché d'en apprécier beaucoup le "miracle" ici.

(2) Tonino de Bernardi fait partie des réalisateurs qui ne définissent pas leur terre de manière "nationale", mais, bien sûr, selon une cartographie intime de spectateur où il peut citer Rivette, ou, par exemple… Oliveira. Alors, décidément, aussi : comment saurais-je ne pas vouloir l'aimer ? ;-)

 

 

PS du 21 avril : depuis une semaine, les séances se sont réduites au Reflet, mais le film se joue également ponctuellement à l'Entrepôt.

 

PPS du 26 mai : notes sur le film.

 


 


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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 21:04

C’est une librairie ciné que j’aime bien, imaginant ne pas être le seul, et comment ne pas aimer une librairie ciné (du moins en première approche) ? J’avais assisté à une rencontre intéressante avec Pedro Costa lors de la sortie du coffret DVD+Livre de Dans la chambre de Vanda, dont j'espère parler un jour.

Je retransmets donc volontiers cette info, d’autant qu’elle me permet un clin d’œil à comprendre avec qui je finirai bien par reprendre notre discussion sur l’horreur, que je méconnais toujours...

La rencontre se tiendra ce samedi 4 septembre de 16h à 19h, à l’occasion de la nouvelle édition enrichie et augmentée de ce livre.

 

 


 

 

 

«Terence Fisher, Christopher Lee, Peter Cushing... Plus qu'une date de l'histoire du cinéma qui vit l'épouvante assumer enfin sa dimension érotique et violente ; le cycle gothique produit par la firme britannique Hammer Films fut en France un véritable emblème subversif. Le déferlement sur les écrans à partir de 1957 de Frankenstein s'est échappé, La Nuit du loup-garou ou encore Dracula prince des ténèbres offre l'histoire d'une étonnante bataille d' «Hernani » faite de luttes esthétiques, de passions cinéphiles sur fond de révolution pop et de bouleversements politico-culturels. En retraçant ces événements sous la forme d'un passionnant récit agrémenté d'entretiens fleuves, Nicolas Stanzick livre non seulement le premier ouvrage consacré en France à la maison Hammer, mais il apporte du sang neuf à l'abondante littérature anglo-saxonne déjà parue sur le sujet. Voici le récit de la condamnation morale unanime d'un genre et de la naissance conjointe de la cinéphilie fantastique française, petite communauté joyeusement libertaire et populaire, adepte d'un cinéma du sexe et du sang. Voici la chronique de ces francs-tireurs qui nous ont légué une mythologie Hammer intacte, alors que Le Cauchemar de Dracula souffle aujourd'hui ses cinquante bougies et que, tel le comte sanguinaire, le célèbre studio anglais renaît de ses cendres.»

Librairie Ciné Reflet
14, rue Monsieur le Prince
75006 Paris
Métro Odéon
tél. : 01 40 46 02 72 (de 13h à 20h)
cine.reflet@wanadoo.fr

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 22:25


Pedro Costa

Pour qui aura la chance d'être pas trop loin de Paris les jours prochains, cela va commencer le 11 janvier avec l'avant-première de Ne change rien - qui sort à la fin du mois - à 20h00, en présence de Pedro Costa, Jeanne Balibar et Rodolphe Burger.

Cela va durer jusqu'au 24 janvier, avec notamment O Sangue, Ossos, Casa de lava, Dans la chambre de Vanda et bien sûr En avant, jeunesse, mais également, en "complément" des programmes, Tarrafal ou The Rabit Hunters...

A noter une rencontre avec le cinéaste le 13 janvier à 19h00, et MOIJE trouve que Costa est passionnant à écouter aussi.

Bref, tout le programme et les infos sont .

Enfin, merci encore à Eeguab qui m'avait donc prévenu de cette aubaine !


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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 01:48


Pedro Costa


Et soudain, ce cher Eeguab m'avertit en ces pages que Pedro Costa arrive à la Cinémathèque : mon sang ne fait qu'un tour, on dit comme ça…


Ce sera heureusement en janvier : patience ne nuit point et permet de s'organiser… Enfin voir O Sangue, Casa de lava, Tarrafal, revoir son travail depuis Ossos : la fête, quoi !

D'ici là, pour d'autres inconditionnels qui l'ignoreraient, ce site est quand même très bien pour connaître un peu les possibles… Tiens, il y a un bouquin qui sort : Cem mil cigarros… De nouvelles éditions de O Sangue et Où gît votre sourire enfoui ?… Je n'en suis pas très fier, mais je crois que me voilà d'humeur fort dépensière…



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