
Qui est-ce qui tombe à l'eau ? Euh… Le cinéma ?
Elle est bien bonne celle-là, en tout cas pour moi : pour un inconditionnel de James Cameron et de Clint Eastwood, sacré doublé que ce mois de janvier !... Bon, comme je ne saurais m'empêcher de les "aimer" un peu, en m'accrochant bien fort, cet Avatar et cet Invictus, je ne suis même pas énervé.
Quel stérile ennui… Et Matt Damon de plus en plus Damoniaque (à moins que ce ne soit son avatar qui tienne le rôle ? et quel rôle ?)… Et l'autre bleu (encore une endive, pourtant) et ses copains les navets dans leur univers fluorescent d'une laideur graphique (peut-être les goûts les couleurs) et d'une pauvreté imaginaire (là, c'est plus difficile à défendre) qui me laisse bouche bée (sans parler de la faiblesse de la 3D, à me demander si elle n'est pas systématiquement pensée de traviole, tant elle n'apporte rien mais gêne régulièrement par ses vieux effets de manche : oh le machin blanc qui passe ! Comme c'est zoli…) Mais c'est assez divertissant, pour sûr : je reste simplement moins déprimé que je ne le craignais ; 2h40 à regarder Super Ja(i)mie faire davantage joujou avec ces records qu'avec la possibilité d'un film, ça reste long. Cela dit, une heure de moins pour n'avoir qu'un poème à délivrer en vignettes qui collent, ça traîne un tantinet.
Un coup "sans"... Cela arrive nécessairement… Même si ces deux récits qui feraient passer le cinéma de beeeeep* pour un comble de raffinement forcent le respect. Bref : incroyable comme je m'en tamponne de ces deux films !
Certes : ce billet est débile. Je n'ai rien à dire. Ce n'est même pas pour le petit plaisir d'être méchant, mais ça me fait tellement rire ces deux coups d'épée dans l'eau : je ne m'y attendais guère, je n'y vois goutte. C'est ffffffffffou, non ?... (Moi aussi, je peux faire du placement de produit).
* Au lecteur de choisir ce qu'il a trouvé de plus schématique et de moins inspiré au cours de… la décennie 2000… soyons généreux et restons dans l'ambiance des grands tops.
PS : Février s'étant ouvert pour moi avec Up in the Air, je n'ai pas encore déconsterné. Evidemment, ça m'amuse moins car je ne trouve décidément rien qui m'excite chez ce Jason Reitman dont je ne reviens pas d'avoir vu trois films, essentiellement pour ses comédiens à chaque fois. Et sans être parti de haut, l'on peut décidément chuter sans fin… Tout cela s'avère d'un démago et d'un réac' qui m'avaient bien inquiété dans Juno, et cette fois m'effarent. Non, là, ce n'est même plus drôle, bien que, par ailleurs, ça reste aussi distrayant la première heure, en se pinçant bien le nez. Bon : j'vais tapéter les mouches qui m'ont piqué ; ça ira mieux après.