Et voilà dix ans qu'il est sorti, ce cher Demonlover d'Olivier Assayas, et je n'ai pas encore compris comment ce film avait été simplement possible. Pas sûr que ça me soit arrivé depuis : ce sentiment d'être face à un objet dont la simple existence me semble pour ainsi dire miraculeuse, en dehors de la beauté qu'on lui reconnaît ou non.
Toujours pas compris non plus pourquoi tant de gens le méprisent... Je n'arrive pas à le prendre comme une toquade, je reste bluffé. Trop ?... Il est vrai que sa découverte avait été un moment terriblement jouissif, et sans doute étais-je tombé particulièrement en amour avec Connie Nielsen (tristement perdue de vue depuis), et Gina Gershon, irrésistible une nouvelle fois...
Grand temps de le revoir.
PS : et j'ouvre alors ma galerie 2002, plutôt fantaisiste car beaucoup trop des films de cette année m'ont encore "échappé"...
(Billet rétro-publié le 27/11/2012)