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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 06:05
Episode précédent : Le jour où ça a commencé...


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Plus tard… La ville est plus grande, plus grande que celle où nous vivons : deuxième approche cinéma. La Carapate. Je ne sais pas encore que c'est de Gérard Oury, ni qui est Gérard Oury, d'ailleurs je ne sais rien avant, je suis seulement impatient, mais je sais, en sortant, que les messieurs s'appellent Victor Lanoux et Pierre Richard.


Quelques années comme ça, avec joie à chaque fois, de Pierre Richard en Louis de Funès, de Serrault en Blanc : quand on m'emmène au cinéma, c'est pour rire. Et puis les dessins animés, aussi. L'aventure, science fiction, ou tout comme, un peu. Total divertissement. Maman et Papa, ou papa et maman, vont au cinéma pour se divertir. Et ils m'emmènent quand c'est possible parce qu'ils savent que c'est ma joie. Ils font très attention à ce que je vois. Partout. Un peu trop ? Rien de grave. Ils sont les enfants de leur temps. Ils me transmettent un plaisir des salles de cinéma. Mais il y a quelque chose qu'ils ne connaissent pas trop. On ne leur a pas donné. Le cinématographe. Ils en ont un peu peur. Ils ne le savent peut-être pas vraiment. Ils sont intimidés, aussi. Pour eux, c'est une sortie. Pour moi, un point d'entrée. Aussi.

Mais La Carapate, je m'en souviens très bien. La deuxième fois.


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Pas l'intention de raconter par le menu tout ce que j'ai vu depuis l'âge tendre. No stress.

Mais vers cet âge-là, je retiens bien deux ou trois choses.

Il y a La Carapate, et King Kong et Chantons sous la pluie, ça doit commencer par là, aussi.

Et il y a les soirs où je parviens à me glisser hors de ma chambre en secret, ou je le crois, parce qu'il y a des invités, des grandes personnes, parfois de la famille, comme on dit, et la télévision est allumée, et comme je suis tout seul, je veux dire en secret, dans le noir, et que je regarde l'écran briller, cela ressemble un peu au cinéma… Là, j'ai pu croire qu'on pouvait vraiment regarder un film à la télé.

Evidemment, aujourd'hui, si je viens à quatre pattes dans votre salon la nuit, en cachette, pour mater la télé, ce sera nettement moins attendrissant. Je veux dire que : ce qui m'intéresse là-dedans ce n'est pas le possible voyeurisme - raccourci tentant mais vite stérile, isn't it ? -, mais le secret, l'obscurité, l'intime et une part de solitude. L'espoir de l'interdit, aussi ? Pas encore, non. Juste l'envie d'être là. Pour voir : les actrices, les acteurs, les histoires…


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Je ne sais plus quand ça a commencé King Kong et Chantons sous la pluie. La carapate, si. Puisque c'est la deuxième fois. Dans une ville plus grande et inconnue… Papa et maman ou Maman et papa s'étaient disputés, comme cela arrive parfois, et pour moi : ça s'était terminé au cinéma. Donc ça s'était bien terminé. Alors forcément, il devait y avoir aussi de la culpabilité. Rien de grave, parce que c'était la deuxième fois. Pas : la première. Et la culpabilité peut revenir parfois - puisqu'on nous en gave, et si souvent à tour de bras - mais là, je sais, dans cet espace-là, pour moi, elle n'est pas première.

Aussi ça, le cinématographe : l'innocence.

Je ne l'écris pas pour avoir l'air intelligent, parce que : je ne trouve pas ça intelligent, ni nouveau, ni ce que tu veux. Je trouve que : c'est vrai. Le cinéma avec lequel je vis : c'est vrai. L'art est innocent. Aussi, il sauvera toujours davantage que les conventions religieuses, où la culpabilité est première. Aussi, l'art est toujours en ligne de mire des damnés (du pouvoir, de la peur) parce qu'il nous sauve à chacune de ses manifestations. Aussi, les salauds et les traîtres y seront toujours accueillis à bras ouverts : rien n'est plus efficace que le ver à l'intérieur du fruit.

Après, MOIJE ne dis pas que j'ai la vérité sur qui sont les salauds et les traîtres. Mais j'affirme toujours mon point de vue, au moins pour avoir quelquefois la chance d'échanger, d'en changer, et de grandir. Je ne suis pas en train de m'énerver.

Je recommence…


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De quoi ça cause le D&D ?


De la ferveur, de l'innocence, de la liberté. Sans cesse meurtries, bafouées, mais sans cesse renaissantes. Tout acte de création est un acte de foi. En la vie - pour le reste, c'est comme tu sens, toi qui vois. Ici, je parle donc d'écran. Et tout le contraire.

Le cinéma : l'ambivalence. Puisque c'est l'écran et son contraire. Puisque le cinéma qui me fait vibrer est celui qui ne fait pas écran, précisément, ou pas seulement. Je m'écoute écrire ? OK.

J'ai besoin d'un peu de lyrisme et de ludisme. Aussi.

OK : J'atterris avant de revenir avec mon gorille et mon parapluie.


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PS : comme ça, pour info, en photo, les films que je revois en ce moment.
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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 20:57
si la technique est transcendée par le talent,                     et si le rouge se cache derrière le bleu, 

alors peut-être le talent est transcendé                                        alors peut-être y a-t-il du bleu
 
par la technique…                                                                                         
derrière le rouge…



Anthony-Hopkins.jpg


Eros et Tanathos

sans pour autant

l'avoir dans l'os



…. tac tagadac tac, tsoin tsoin !

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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 04:22
EP1.jpg


On brûle toujours ce qu'on a aimé.  Je ne dis pas tout le monde. Je ne dis même pas moi. Mais ce désir existe. Il fait vivre la presse people. Et pas que : un désir qui sommeille plus souvent qu'on ne veut parfois le croire…


Et là, en tant que possible, je trouve que : chez tout un chacun. Œil de caïn. 

A chacun ses vigilances. Plus dure sera la chute : quiconque est adulé - ou tout comme -, à un moment, le sait. Avec un peu de maturité.

Pas de ce désir-là dans l'amour inconditionnel. Alors je ne saurais brûler le film de David Cronenberg. Même si ce n'est pas son chef d'oeuvre… Et même, j'ai l'impression qu'on veut parfois brûler trop vite. Sous la plume des plus éminents, ou des plus affûtés, il y a eu la tentation du brasier sur eXistenZ, ou sur Spider, ou sur A History of Violence, ou aujourd'hui sur Eastern Promises. Je n'aperçois pas de vraie déception, ici. 

Est-ce qu'il y a aura de la mauvaise foi dans cet article ? Je ne peux pas assurer du contraire. Je ne peux pas maîtriser ça totalement. Mais au pire, je trouve que : c'est la belle mauvaise foi. D'accord ?


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Conservant l'inénarrable espoir que mon lectorat s'élargisse, répétons, répétons : mes articles sont truffés de ***SPOILERS***.


Pas forcément directement sur l'histoire. Les histoires, ici, je m'en fous. Je n'ai pas besoin qu'on me raconte des histoires. Au cinématographe. Comme dans tout art. Tout petit élément parmi d'autres. Même au cœur du scénario.

Exception de la règle : quand le processus de l'histoire est dégueulasse. 

Ce que dit, au fond, l'histoire ou ce qu'elle prend en charge : ça oui, ça compte aussi, ça m'intéresse (cf Zodiac).

Alors, qu'est-ce qu'on prend en charge ici ? Pas comme sujet. Pas comme débat. Cronenberg artiste, pas essayiste, et son ambition n'est pas " les dossiers de l'écran ". Alors, qu'est-ce qu'on retient du monde ici ? Des histoires de mafia russe, de déportations d'enfants de l'Est pour en faire nos prostituées à prix cassés, des violences qui semblent bien bénéficier d'un déni de réel prolongé, le tout dans un Londres ultra-libéralisé. Alors bien sûr : les codes réactionnaires de certaines virilités affichées. Autrement dit, on va bien se marrer, pas vrai ?


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Et c'est peut-être là que le bât commence à blesser.


Hypothèse : ce n'est pas Cronenberg qui a changé, c'est notre regard sur lui qui peut en avoir envie. Parce que : l'environnement du film est ultra-contemporain, ultra-réaliste, ultra-refoulé.

Sauf que : décidément pas son problème. Même sans aucune lâcheté. Tout est là. Tout est dit. Mais il poursuit son œuvre. Avec le monde. Pas à la merci de.

Alors la beauté du film ne se trouve ni dans son possible réalisme, ni dans sa contemporanéïté, encore moins dans notre retour du refoulé.

Je ne dis pas tout le monde. Mais je sens, peut-être à tort et à travers, toi qui vois, qu'une forte tentation est là, comme en sommeil, prête à bondir, chez moi aussi. Ce problème ne pouvait pas se poser avec A History of Violence. Parce que le semblant de virage à un plus fort " réalisme ", était compensé par notre habitude des figures proposées. Des gangsters d'origine familière. Presque un folklore. C'est inscrit dans la tête de chaque spectateur : pas de problème pour distancier… Ici, le réel assumé : du lourd. Très.


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Je recommence.


Et je m'engage à ne pas faire, ici, dix pages :-)

La scène du hammam est exceptionnelle.

Je recommence.

La scène du hammam est exceptionnelle.

Je n'ai rien envie de dire, là, tout de suite, maintenant, pour faire semblant d'être intelligent.

La scène du hammam est exceptionnelle.


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Un homme s'appelle Viggo Mortensen. Il est aussi comédien. C'est l'un des plus grands aujourd'hui.


Il est immense avec Cronenberg.

Ils se sont trouvés. Ils le savent depuis A History of Violence.

Exemple fracassant de ce qui le rend exceptionnel, au-delà de son talent, de la précision et des infinies nuances ET ambivalences - coexistences de contraires, répétons, répétons, dans mon vocabulaire - de son jeu ?

Il sublime la virilité, la vraie, la profonde, sans aucune trace de machisme rance. Sa contemporanéïté est renversante. Sa masculinité est libérée, vraie et TOTALE.

Il est totalement VRAI.

Tous les codes et les masques sont compris et neutralisés. Yeah !

Et ça tombe plutôt bien vu l'environnement pris en charge par ce film, non ?

Dans le mille, je vous dis.


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Il y aurait des pages à écrire sur le désir nécessaire - et il n'est pas ici question de parties fines - pour un/e réalisateur/rice de filmer son/sa/ses comédien/ne/s/nnes. Il faut voir ces deux là en interview. Là : tu sais déjà que ça va être magique.


Des pages à écrire sur la poursuite des allégories de Cronenberg. Il n'a rien lâché. D'autres grands moments sont offerts dans ce film. Et parfois, ou souvent, une lumière magnifique, des cadrages splendides, un montage redoutable. Est-ce que j'oserai vraiment en parler ? * Mais essentiellement : dans une humble sécheresse, sans tentation pour l'imagerie (mon pire ennemi), sans effets de manche déplacés.

Mais aussi, oui, et comme si c'était la première fois : avec lyrisme, parfois (la séquence finale avec le bébé). Le lyrisme ne me dérange pas : un possible comme un autre. Je veux dire : je suis même plutôt du genre lyrique. Vous avez remarqué ? Pas que. Mais chez lui, ça peut encore faire bizarre. On ne s'attendait pas à ça, surtout dans cet environnement là. Mais j'y crois, je veux bien, ce n'est pas tout à fait évident. A la première vision. A la seconde : beaucoup plus. Alors pourquoi pas. Pourquoi pas, vraiment ? Peut-être qu'il n'y arrive pas. Je ne sais pas. La troisième fois, je trouve qu'il y arrive totalement. Est-ce que je m'aveugle ? Je veux croire que j'approfondis. Et que je me déplace. Librement. Invité. Et librement invité. 

On pourrait développer des interrogations sur la nécessité d'une telle frontalité de la violence (mais ça, je n'y crois pas moi-même : oui, je pense encore que c'est nécessaire ici, et même si MOIJE tourne la tête ou le regard), sur la direction d'acteur peut-être déséquilibrée par le joyeux duo (les autres peuvent aller du carrément médiocre au très bon, cela dépend - de qui l'on parle et à quel moment), sur l'absence ponctuelle de grâce (avec des moments en force, et d'autres programmatiques ?)… Mais nous n'avons pas le temps : il faut aimer. Puisque ces défaillances ne prévalent pas, ici. Et puisque j'aime, quel temps ai-je à perdre, ici, avec ce qui n'a peut-être pas marché ? Il y a assez. Je suis repu. Non. Au contraire. J'y retourne. Ce soir. Hier. Demain. Je t'avais prévenu : j'aime David Cronenberg. Inconditionnellement.

J'aime Eastern Promises. Aussi. Pour cette raison-là ?... Pas que. Je le sais. 


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* Même problème qu'avec Lynch, Tarkovski ou Eastwood, et peut-être (certains) Godard. Mais comme dit récemment : j'ai la trouille, donc je vais m'y coller. Je ne sais pas par quoi je vais commencer. Une nouvelle saga s'annonce... Sur Eastern Promises, dix pages valsent dans ma tête. "Je l'écris pour le faire" : ça, j'y crois depuis longtemps, mais je le pique ainsi à un blog aimé.

 
PS : mince, y a même pas de spoilers. M'suis cramé des lecteurs pour rien. C'est pas drôle…
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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 03:25
Cet article est promis depuis longtemps à ma chère Spicedi, en réponse à l’un de ses commentaires. En te remerciant pour tes encouragements, ta bienveillance, ton amitié attentive et l’amour que tu portes joyeusement à ce blog :-)






Si votre meilleur(e) ami(e) vient vous voir parce qu’il/elle a tué quelqu’un, est-ce que vous l’aidez à cacher le corps ? Genre… Tout le monde a entendu ces questions quelque part...

Cela demanderait sans doute haute réflexion. Mais le temps est compté. Impossibilité du luxe du dilemme : il faut trancher. Il serait toujours temps de réfléchir après.

Et alors, après ? Et bien après, on verra, par définition. Je ne sais pas non plus.

Mais - là, tout de suite, maintenant -, bien sûr, je vais cacher le corps. Je dis bien sûr. Je ne dis pas tout le monde. Je n’ai aucune idée de ce que je serais capable de faire ou non. Mais bien sûr. Si telle est la demande… Il n’y a là aucun fantasme. J’espère que cela n’arrivera jamais… Ce n’est évidemment pas le propos.

Je recommence.




De quoi ça cause dans le poste ?... L’amour inconditionnel. Il y a ça dedans aussi.

La toute première définition ce serait : il n’y a pas de condition posée à l’amour. Par exemple, il n’y a pas l’attente d’une réciproque (comme moi avec Sharon Stone ou Catherine Deneuve, et c’est heureux me redirez-vous, sans quoi je serai fort dans la mouise). Ce n’est qu’un exemple.

La seconde, et je m’arrêterai là - bien qu’il y en ait forcément d’autres, mais nous savons aussi que je serai déjà trop long -, la seconde, donc, dis-je depuis vingt mots déjà, la seconde, oui, voilà, nous y sommes presque, mais non, en fait j’ai commencé par là : la seconde est la première, mais non il n’y a pas de hiérarchie dans l’amour, ni de chiffres et …

Respirons ensemble puisqu’il est entendu que nous allons tenir le coup.

D’accord ?


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La belle injustice de l’amour, dont la cause est déjà une belle injustice, la belle injustice de l’amour - mais oui j’arrête - c’est : je ne te j(a)uge pas. Du tout. Au point que : rien de toi ne peut me détourner. Parce que c’est un engagement, aussi. Je parle de cet amour-là. Et qu’elle qu’en soit la forme (les couples, les ami(e)s, les amants, ce que tu veux…).


Etre là. Avec. A côté de. Aux côtés de. Envers et contre tout. Une faute ? Une erreur ? Un échec ? Je ne sais quoi ? Cela ne nous concerne pas. Cela ne nous concerne qu’en tant qu’événement, morceau d’un chemin. Ce n’est pas un examen, encore moins un concours.

Mon amour, mon amour : pas d’examen, ni de concours. C’est promis.

Je te le promets. Je me le promets. Que cette respiration nous soit permise.

Autrement dit : ça D&Déblogue sec aujourd’hui.


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Oui et non. Comme d’hab’ quoi.


Evidemment, cette injustice n’est que justice et pourrait être naturelle envers tout un prochain. Sauf que. T’as vu dans quel monde on vit ? Ben oui, t’as vu, puisque si t’avais douze ans - et sans accident - tu serais en train de lire un autre blog. Bref.

Robert Bresson a dit : « Regarder, c’est comprendre. Comprendre au sens d’aimer, de ressentir. »

A fond. Je souscris à fond.

Oh, des ballons !


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Comment que j’vis, aussi, pas que mais aussi : aimer, c’est comprendre. Cet amour-là. Cette injustice-là : quand la compréhension est une évidence.

Parce qu’en se bougeant le cul, je veux croire qu’on peut comprendre (dans ce sens là, pas intello, tu me croiras si tu veux) n’importe qui. Telle est mon utopie. Parmi les choses que j’aime bien dire, et croire, je veux dire que j’ai foi dedans : il suffit de s’arrêter – vraiment – sur quelqu’un pour l’aimer.

Et puis il y a la belle injustice de la facilité, de la fluidité, de la reconnaissance sans heurt.

Une forme d’immédiateté. Rien à voir avec le coup de foudre dans mon propre vocabulaire. Parce que la foudre, ça t’éclaire pas, ça te calcine. Je plaisante bien sûr. Pas que. Je fais court. Il est ici question d’amour. On reparlera aussi du désir une autre fois. Si t’es encore là…

Et à un moment, si on veut, dans l’amour, on s’engage. Exclusivement ou pas. Toi qui vois…


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Répétons, répétons. Ceci n’est pas un cours : c’est d’où je parle.


L’attachement aux auteurs vivants et contemporains, c’est aussi parce que cet amour là peut se vivre pleinement et au présent.

J’aime Andreï Tarkovski. Inconditionnellement. Mais bon. Le malheur veut qu’il ne fera pas de nouveau film. Et il n’a pas eu la présence d’esprit de signer un seul navet. Même simplement une erreur, comme l’on doit parfois en faire. Tout dépend d’où l’on part. MOIJE te dis pas le stock que j’ai à faire encore… En tout cas, lui, il ne les a pas faites là, au cinéma. Alors bon, pas très risqué pour moi d’avoir l’amour inconditionnel à ce niveau là. Cela dit, ce n’est pas le goût du risque qui m’anime : rien n’est plus éloigné de moi, je le crains…

Mais si l’on s’efforce à une forme d’objectivité - ben oui c’est possible ne serait-ce qu’un peu et même si pas toujours - Blood Work, c’est quand même pas Mystic River, et entre Dune  et Mulholland Drive, y a comme qui dirait un fossé. Pas nécessairement infranchissable. Pour celui/celle qui aime. Et rien à voir, je trouve, avec le j’aime/j’aime pas qu’on ressent et peut ressasser devant un film, et dont j’ai déjà assez parlé. 


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Voilà ce que ça veut dire l’amour inconditionnel, à mes yeux. Et pour en revenir au début, finalement, il s’agit de tout sauf d’enterrer. A moins que l’auteur ne le souhaite parfois lui-même. Cela arrive…




PS : tu me croiras si tu veux, mais ce billet ne tombe peut-être pas maintenant par hasard. Devine de quel film je vais te parler la prochaine fois ?…


PS2 (ben tiens, tu m’as pris pour qui) : Non, je ne vais pas « défendre » le Cronenberg seulement à cause de ce que j’écris ici.

PS3 : ami lecteur, si tu n’as pas encore trouvé de quel film il s’agit, demande l’avis du public. Quoique :-)

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24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 02:34
Twin-Peaks.jpg


Je commence à regarder la série Twin Peaks. Pour la première fois. J’ai vu le film à sa sortie. Un nombre certain de fois. Je me souviens de l’indifférence voire de l’ironie de la (majorité de la) critique à l’époque. Cela arrive que le temps répare, que la critique se trompe - ou retarde -, et même qu’elle le reconnaisse. C’est arrivé avec Twin Peaks : Fire Walk with Me. C’est déjà ça.


J’ai vu le film (et le revois presque chaque fois que possible au cinéma dans des conditions décentes). Tu le sais : une photo est passée ici. Est-ce que j’en parlerai un jour ? Je ne sais pas encore si j’aurai la force - ou ce que tu veux, ou ce qui me regarde - de parler des films majeurs de David Lynch. Ce n’est pas grave.

Ce qui compte, c’est : voir Twin Peaks : Fire Walk with Me, Lost Highway, Mulholland Drive et Inland Empire. Malaisé pour trop de monde encore. Qu’on aime ou pas.

Je trouve que : il faut voir ces films. Nécessairement. Sans doute pas n’importe quand.

Il paraît que les fans de la série ont été déçus par le film. Difficile de douter qu’il s’agisse de procès proches de ceux qui comparent les livres et leurs dites « adaptations ». Passons… Quand on a vu le film d’abord - ce qu’on appellerait aujourd’hui le « prequel » -, cela peut éveiller une sensation étrange et triste à la fois de découvrir la série. Sans Laura. On a beau le savoir : autre chose de le voir. Il y a fort à parier que je vais résonner, beaucoup…


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Je commence à lire Le Jeu des perles de verre de Hermann Hesse.


Qu’est-ce que ça a à voir avec la choucroute ?

Je lis Le Jeu des perles de verre de Hermann Hesse parce que cela fait environ dix ans que j’attends de le lire. J’attends que ce soit le moment, je ne sais pas si c’est le moment, je n’en peux plus d’attendre : alors, c’est le moment. Quand tu as attendu dix ans, tu comprends que tu as peur : alors il ne faut plus attendre.

Je lis Le Jeu des perles de verre de Hermann Hesse parce que cela fait environ dix ans que j’ai lu le journal d’Andreï Tarkovski, le nécessaire et beau journal de Tarkovski. Andreï m’a dit de le lire. Je sais que je peux lui faire confiance. Et dois. Je t’en reparlerai un jour. Je ne dis pas tout le monde. Et puis un autre jour, j’ai essayé de trouver la tombe d’Andreï Tarkovski. Et je n’ai pas pu. Mais je vais… tu sais ?

Et, tu sais, demain... Demain, je pourrai retourner au ciné.


Twin-Peaks---Laura-2.jpg


Je commence à regarder Twin Peaks

Je lis Le Jeu des perles de verre

Je recommence.
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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 14:28

« Qu’est-ce que tu en sais, Pallas ? »

C’est ce qu’elle dit.

Parce que :  « oh madame, ce doit être affreux.. ». Quelque chose comme ça…

Le voir pour le croire : comme elle dit ça, et son regard…

Un des milliers de plans où Deneuve est vertigineuse.



Belle de jour - Luis Bunuel


D&De retour, donc. En douceur…

Sentimental à souhait.

Pas que. Tu le sais.

 

 

 

PS du 16 avril 2011 : photos et lien vers une interview de Catherine Deneuve ici.

 

 

 

"Catherine, pour moi, elle n'a pas perdu la grâce de la débutante. Je la connais - enfin j'ai réalisé quatre films avec elle - et je ne sais toujours pas quand je dis "moteur" comment elle va jouer et, chaque fois, elle se lance dans quelque chose qui va me surprendre. Je lui trouve des qualités qui me touchent : de la légèreté, de ta vitesse, du dénuement et du tremblé. Donc ça veut sûrement dire que je suis sensible à tous ces éléments qui se dégagent d'elle." André Téchiné, Tausend Augen, 2001

Ici, le compte-rendu d'un chouette entretien donné par Catherine Deneuve en 2011.

(Ajouts du 28 juillet 2013)



 

Deneuve

 

 

 

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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 01:04
En déplacement. On dit comme ça.

Quelque chose s’est déplacé ?

Non. Juste moi. Le blog se dévoile petit à petit.

Mais je suis le premier désolé pour mes intermittences.

Je recommence.




Ceci n’est pas un blog sur l’actualité cinématographique.


Faire court : exposition d’un dialogue intime avec le cinéma.


Dialogue ?… Je crois. Le cinéma me fait me déplacer.


Pas en ce moment. Là, c’est un tunnel professionnel. Mais on s’en fout, ici.


Ici : le cinéma est le cœur de ma vie. Et pas seulement ici. Mais : pas seul au cœur non plus.



jlg-jlg.jpg


Il y a plein de blogs sur l’actualité cinématographique…


Et c’est très bien.


Des cinéphiles, des cinévores, des amateurs, des amants, ce que tu veux, parfois de belles ponctuations simplement…


Et c’est très bien. J’adore. J’en suis quelques-uns…


Il y a d’autres possibles. Dont peut-être celui-ci.



Stalker.jpg


L’intime m’importe dans son possible universel (bonjour, ma Reine...
;-) ).

Répétons, répétons : voudrais emmener qui j’aime.


Aussi : qui m’aime un peu.


Je trouve que : le cinéma est un cadeau. Nécessaire. Mais cela peut-être la peinture, par exemple. Bien sûr. Ou pourquoi pas les deux. La musique ? Tu m’as compris. Photographie. La littérature. Les petites paroles très utiles… Les échos… du vivant…


Ouvrir encore. C’est tout. Pas déchirer. Pas à tout prix. (Déc)ouvrir. 





Petit sentiment d’avoir à mettre un peu d’ordre dans mes premiers machins-choses.


On appelle ça des catégories, ce que tu veux.


Alors (parce que ça va continuer), sans hiérarchie, et à ce jour :  

   Un certain regard…
   Un jour, un café…
   Tentative d’un autoportrait…
   Ici et maintenant (la vie du blog) : No film last night
   MOIJE (d’où je parle) : Ma vie sexuelle, les trucs sur TarantiNO
   Diagonales (au travers de différentes œuvres, et si possible pas en travers) : Peur générationnelle
   Ailleurs (autre approche - et strictement cinématographique - des affinités électives, que les liens) : Lost Highway  
   TOIQUIVOIS (analyses, critiques, ce que tu veux) : Zodiac

Qu’elle est petite pour l’instant, cette dernière rubrique. Pur hasard, peut-être. A ce jour, je trouve que : la puissance cinématographique de 2007 est concentrée dans son premier semestre. Et le blog est né ensuite. Je reviendrai peut-être sur certains films. Cela dépend : quand j’aurai l’impression d’écrire ce que je n’aurai pas vraiment lu ailleurs - et, exception passée, quelque chose de positif. Sinon, je préférerai recommander, Ailleurs. Mais il reste quelques films que je veux absolument ou résolument voir et dont le hasard ou la fatigue m’a pour l’instant privé :
Alexandra, le Rohmer, le Van Sant, le Weerasethakul, Richard O, Boarding Gate, j’en oublie sûrement, là, tout de suite. J’en ai vu bien d’autres depuis Zodiac. Mais rien d’incontournable pour moi. Ou je n’avais rien à dire de « nouveau » ou de personnel… Je sais que j’irai voir Jesse James…, aussi. Parce que ça m’intéresse la manière dont Pascale le défend, le défend et le défend. Mais je n’aurai peut-être rien à dire dessus. Ou rien de plus. Et peut-être je recommanderai simplement d’aller voir le film et d’aller lire les articles de Pascale, Ailleurs. Mais je n’ai pas encore vu le film. Alors je ne peux pas me permettre. Pas encore… :-)

Il est possible que je ne puisse pas retourner au cinéma avant trois semaines encore (Très douloureux, mais cela ne m’empêchera pas d’écrire : puisque je suis bavard. Tu le sais peut-être déjà. Et la notion d’actualité n’est pas essentielle pour moi. Sauf exception, comme d’hab’, quoi !)... Question d’horaires de travail. Le tunnel. Mais il y a
Opening Night, que j’ai posé sur le lecteur DVD – je n’ai sans doute pas fini de raticionner ;-) – parce que j’en ai besoin. Parce que ce tunnel n’est qu’une épreuve où il y a bien plus à perdre que possiblement à gagner (je veux dire ouvrir). Alors j’ai besoin de ce film pour me rappeler que : il ne faut pas lâcher, ni oublier les belles exigences, que tout ce qui ne détruit pas rend plus fort. Et ouvre…  Et maintenant, un peu quand même : je la ferme !
 

Twin-Peaks---Fire-Walk-With-Me.jpg


PS (ben oui, qui a vraiment cru que j'allais la fermer ?) : ce billet a déjà quelques temps, donc... L'ironie du sort : la visibilité des nouvelles catégories ne sera pas immédiate, le sésame - qui semble ne pas avoir failli - ne m'est prêté que par intermittence, aussi. Dans l'attente de la fin du bug pour un fonctionnement plus fluide, hors mes propres débordements actuels...
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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 18:50

Arghhh, ça malche pas, comme il disait…

Cette fois : le bar d’un TGV, alors, sans doute, on ne peut pas appeler ça un café, mais… pour une fois que je me lève très tôt, je retente : écouter parler des inconnu(e)s… Est-ce que c’est important le cinéma ?

Pas de cinéma ici. Que du cinéma. Mais du faux. Dans le mauvais sens. A contresens. Barbarisme. Ce que tu veux. La comédie sociale. Les barbares. On dit la comédie humaine. Non, pas humaine : sociale… Tout le monde connaît ça par cœur.




I
l n’y a guère que le rugby qui créé quelque chose d’un peu vivant voire rigolo ici (n’est-ce pas Fredo ;-) ), qui m’empêche d’être de mauvaise humeur, parce que sinon, ce matin, là, dans ce wagon, le spectacle… La tentation du misanthrope. Non. Trop facile. On ne va pas commencer à s’énerver devant la meute de collègues qui font semblant de s’écouter parler, en prenant exclusivement soin de vérifier qui a la plus grosse. Voiture. Paire de pompes. Ce que tu veux. Du Bret Easton Ellis version série Zzzzzz de sous-préfecture : presque rien… On ne va pas se décourager pour ça… Non, bien sûr.  

Quelque chose recommence…




Un film, pas incontournable je trouve, mais quand même, me rattrape, je ne sais pas, il faudrait écrire ce qui vient tout de suite… J’ai oublié mon stylo. Tant pis. Ce ne sera pas comme j’espérais. Immédiat, presque transitif, et festif…

Mais j’essaie d’évoquer à quoi ça ressemblait, cette vague de joie en repensant aux Arnaqueurs, le deuxième film américain de Frears, revu récemment en DVD. Histoire de ne pas baisser les bras.

Et puis peut-être il y aura encore de l’envie, quand même, qui passera…


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Toute l’espièglerie (et son contraire) qu’Annette Benning a toujours tant de grâce à délivrer.

Angelica Huston, en toute majesté.

Quand je deviens sentimental comme ça, j’écris comme une cruche. Ou pas… Toi qui vois :-)

C’est noir, très noir. Et ça fait vraiment mal. Sans se vautrer dans le dispositif dégueulasse et programmatique de torture (même - et surtout - la scène « des oranges »). Possiblement autant laborieux qu’inspiré quant à la mise en scène, mais ça tient le choc.

Quand même : la scène des oranges… et l’entretien Bobo/Lilly juste après… les arnaques passées d’Annette… la confrontation finale… quand même, c’est pas rien… Ces moments-là... Justesse, précision, humour, risque : l'histoire, l'interprétation et la mise en scène. Je retiens ça. Solaire tragédie.


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J’étais très jeune quand j’ai vu le film à sa sortie. Au temps de Wild at Heart aussi. Je commençais à entrevoir, par le cinéma, que le monde pouvait être vénéneux, aussi. Oui, j’ai eu de la chance, avant… Et non, nécessairement.

Mais, ça ne me semblait pas si grave, ce monde si vénéneux, si violent, si (dé)structuré par la loi de l’argent… puisqu’il restait tant d’éclats dans les films qui le rappelaient, me le révélaient.

Maintenant je sais. Je crois que je sais. Mais il y a toujours l’éclat des films. Même des plus sombres. Même des imparfaits. Quel plaisir de retrouvailles ici… Avec ces actrices aussi.


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PS : je pense souvent à Angelica Huston dans ce film, tant sa prestation m’a marqué. Ooops, j’espère que ça veut rien dire sur ma mère... Mais non. Rien de grave. :-)

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6 octobre 2007 6 06 /10 /octobre /2007 23:41

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Dimanche, je crois… J'ai trois ans. Est-ce que c'est loin ?... Papa et Maman, ou Maman et Papa, m'emmènent dans un nouvel endroit : ce sera l'envers. Ils ne m'emmènent pas chez... le coiffeur. Au cinéma, pas un lieu ou une destination : un départ. Ce jour-là a changé ma vie. C'est tout.

Ils ne pouvaient pas savoir, se seraient effrayés sinon : trop petit pour qu'ils puissent vouloir m'offrir un départ... C'est arrivé. Je suis parti. Peut-être que je ne veux pas revenir. Ou pas seulement... J'étais tout petit, comme on dit, mais il y avait déjà beaucoup dans ma vie. Est-ce qu'il y avait déjà tout, comme certains disent aussi ? Au moins Maman et Papa, ou Papa et Maman, surtout. Et puis je suis parti : pas seul, en les emmenant. Depuis, j'ai continué : j'essaie d'emmener qui j'aime. D'accompagner aussi, bien sûr. Sentimental aussi, comme tout le monde. Tout, comme tout le monde.

Je recommence.


Le-miroir-2.jpg


Peut-être que je ne veux pas revenir. Pourtant, je suis déjà revenu de beaucoup, au cinéma : des premiers émerveillements, des premières illusions, comme des premiers mensonges, et des suivants suivantes suivants... J'espère pouvoir/apprendre à faire le tri, que l'émerveillement reste - celui du vivant, celui qui a la vie pour endroit -, mensonges et illusions presque tous démasqués.

Pour l'instant, je reste, là, aussi : au cinéma.

C'est parti de rien, ça n'avait l'air de rien. Ce n'est que moi. 



Le-miroir-3.jpg


Comment nous avons quitté l'appartement ? Je ne vois que le hall, ça commence là : avec les affiches. La promesse : nous allons voir Bernard et Bianca. Est-ce que je m'attends à quelque chose de précis ? Je ne crois pas. L'affiche attend, elle n'est pas seule...

Bernard et Bianca, dans le titre, ça sonne déjà comme Papa et Maman, ou Maman et Papa, ou ce que j'en imagine/sens/comprend. Presque tout ce que je prends avec moi du monde, que je pourrais dire, à cet âge-là. L'entrée en maternelle a pourtant déjà dû passer. Je m'en souviens aussi, mais pas le sujet ici. Et ce n'était pas un sujet, pour moi. A peine un lieu, une destination quotidienne : sans départ possible.

Bernard et Bianca... Et tout à côté, dans mon souvenir, et presque en même temps, cette image aussi fascinante de la gueule d'un grand monstre, quelque chose comme ça, immense qui va fendre la surface de l'eau où nage une silhouette... Je ne sais pas si j'ai eu peur. Fasciné... Etait-ce  la suggestion de la nudité de la nageuse ? La naissance de la violence ? Est-ce que je sentais que cette autre affiche, là, j'avais à peine le droit de la voir ? Ce que promettait cette affiche n'était pas pour le petit garçon...



Le-miroir-4.jpg


Donc, là, j'ai su que j'allais grandir, qu'on grandissait. Parce qu'un jour j'aurais le droit de voir ça, aussi. 

Alors, ce jour-là, j'ai dû sentir que j'allais mourir. Aussi.

Et surtout Maman et Papa, et Papa et Maman.



Le-miroir-5-copie-1.jpg


Un simple dessin animé, avec deux petites souris qui luttent, une libellule épuisée, d'autres grandes mâchoires pleines de dents s'abattant sur un orgue... et, déjà rempli, je savais qu'il y aurait encore d'autres choses après, et avec des " vraies " personnes, et j'ai vu, à l'écran, quelque chose qui ressemblait à l'éternité...

Donc, c'était possible. Tout était possible.

L'envers et l'endroit.



Le-miroir-6.jpg


Le cinéma a failli me tuer.

Non. C'était moi.

 

(to be continued…)



Le-miroir-7.jpg


PS : Titre original du dessin animé ? The Rescuers... Bien sûr, je ne le sais pas depuis longtemps, et cela reste encore très private joke, pour l'instant...

PPS (ben oui !) : je ne vais sans doute pas pouvoir m'empêcher d'exposer un peu, prochainement, ce que je tente de faire avec ce blog, qui doit donner l'impression de partir - à deux à l'heure ;-) - dans tous les sens , pour l'instant… :-)

 

 

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 21:59

Je vais dire j’aime.

Je me contredis&D ?

Oui et non. 


Space-Cowboys.jpg

Je recommence.

J’aime Clint Eastwood.

Inconditionnellement
;-)



PS : une des choses qui me vient, aussi, à l’esprit, devant cette photo - et ce regard: "l'esprit humain n'a pas encore atteint la limite où il doit s'arrêter : tout ce qui est nettement concevable est exécutable.". Je ne retiens que pour le meilleur, et crois que c’est de Georges Sand.

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